On en sait un peu plus concrètement sur les meneurs des attaques contre les populations au Nord du Togo. Il s’agit de « deux groupes terroristes », a fait comprendre le Chef de l’Etat dans son entretien à New Word Tv jeudi 27 avril.
En effet, la région septentrionale du Togo (Kpendjal) est sous la menace des attaques récurrentes depuis plusieurs mois. Au moins une centaine de civils sont tués avec 2 000 déplacés sans oublier des pertes dans le rang des militaires.
« Nous dénombrons une quarantaine de Forces de défense et de sécurité (FDS), et une centaine de victimes civiles. Nous avons des succès. Ce n’est pas parce que nous ne faisons pas de communiqués que nous n’avons pas de succès. Mais, il y a quelque chose d’indécent à célébrer la mort d’une personne. Les Togolais doivent s’attendre à un combat long avec des périodes de drames», a indiqué Faure Gnassingbé.
Deux groupes terroristes à la manette
Pour le président Faure Gnassingbé, ce qui arrive au Togo est une forme d’agression par deux groupes terroristes qui attaquent le pays, et ces attaques ont une forme de guerre.
« Je sais que sans la paix, aucun pays ne peut se développer. Je sais aussi que c’est un acquis qui est précaire. Aujourd’hui, ce qui nous arrive est une agression qui vient de deux groupes terroristes : l’Etat islamique au Sahel, et le Groupe de soutiens à l’Islam et aux Musulmans (GSIM) », a-t-il signifié dans son entretien.
De la défensive à l’offensive
D’après le Chef de l’Etat togolais, la nature de la menace a évolué et donc les Togolais doivent s’attendre à un long combat avec des moments difficiles inévitables. Il rassure que le pays remportera la victoire, « nous sommes déterminés. […] nous avons une obligation, c’est de défendre notre pays« , a-t-il affirmé.
Le pays, dit Faure Gnassingbé, a opté pour la stratégie de la prévention. Celle-ci a évolué, au vu des réalités sur le terrain, vers la méthode défensive, avant d’être aujourd’hui de temps en temps offensive.
Stan AZIATO
