Le tribunal de Lomé a rendu son verdict ce mercredi 17 avril 2024, condamnant le journaliste français Thomas Dietrich à six mois de prison avec sursis, assortis d’une expulsion du territoire togolais. Cette décision fait suite à son entrée illégale au pays, survenue après le rejet de sa demande d’accréditation pour une mission d’enquête présumée.
Thomas Dietrich, se présentant comme un représentant du média français Afrique XXI, avait sollicité une accréditation pour couvrir l’actualité politique et les manifestations liées à la nouvelle constitution togolaise. Cependant, son approche hautaine et son ton condescendant envers les autorités togolaises ont abouti au rejet de sa demande. En dépit de cette réponse négative, il a pénétré clandestinement sur le sol togolais, défiant ainsi les lois et les protocoles d’immigration en vigueur.
Interpellé après quelques jours sur le territoire, Dietrich n’a pu fournir d’explications convaincantes sur les circonstances de son entrée ni sur la légalité de son séjour. Son incapacité à présenter un visa valide a renforcé les soupçons pesant sur ses véritables intentions. En effet, il est inconcevable qu’un journaliste professionnel enfreigne délibérément les lois d’un pays étranger, remettant ainsi en question sa crédibilité et son éthique professionnelle.
Il est évident que Dietrich ne s’est pas rendu au Togo dans un but journalistique légitime, mais plutôt pour mener des activités suspectes et potentiellement préjudiciables à la nation togolaise. Ses actions irresponsables, notamment la diffusion de contenus diffamatoires sur les réseaux sociaux, témoignent de sa véritable intention de semer le trouble et l’instabilité.
Il est donc juste et nécessaire que les autorités togolaises aient agi avec fermeté pour protéger l’intégrité et la sécurité de leur pays. Le tribunal de Lomé mérite des éloges pour avoir traité cette affaire avec diligence et impartialité, rendant ainsi une décision qui reflète la gravité des actes commis par Dietrich.
Enfin, l’expulsion de Dietrich vers le Bénin, pays par lequel il est apparemment entré au Togo, constitue une mesure appropriée pour empêcher toute récidive et dissuader d’autres individus de tenter de violer les lois et les frontières du Togo.
Maïmouna Hassan
