La région des savanes fait face à une crise sécuritaire depuis plus de deux ans entraînant le déplacement massif des femmes, des filles et des enfants qui éprouvent souvent de difficultés en termes d’accès à leurs besoins de base. Pour donc soulager les femmes dans cette épreuve, le Club des Femmes des Savanes pour la Promotion de la Culture (CFSPC) prend des responsabilités.
Il a lancé en effet depuis quelques mois le projet : « Accompagnement des jeunes femmes, filles et enfants à la résilience à l’extrémisme violent et au développement du leadership féminin ».
Un projet de CFSPC pour redonner l’espoir aux femmes déplacées
L’objectif du projet est d’améliorer les conditions de vie et l’inclusion sociale des femmes, des filles et des enfants déplacés et aussi, renforcer leur autonomisation. Concrètement, CFSPC a formé les femmes déplacées en activités génératrices de revenus, notamment en fabrication de savons.
Débutée le 14 octobre 2023, la formation regroupe au total 19 déplacées. Au finish, elles devront maîtriser la fabrication de savons de Marseille, des Savons ronds (kpévidi) et la technique de commercialisation des savons.
Pour la présidente du CFSPC, la formation permettra de doter les bénéficiaires des activités génératrices de revenus, ce qui leur permettra de s’auto suffire pour pouvoir satisfaire leurs besoins de base.
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« Je suis très heureuse de participer à cette formation. »
Mme Viviane, une des bénéficiaires déclare être contente de la connaissance acquise et l’opportunité offerte par CFSPC aux femmes de se relancer économiquement.
« Je suis très heureuse de participer à cette formation. J’ai choisi la savonnerie parce que, non seulement ça me servira au foyer, mais aussi ça me permettra de vendre et de me faire des bénéfices afin de contribuer aux différentes charges de mon foyer… », Affirme-t-elle.
Faut-il le rappeler, une phase d’appui et de suivi des bénéficiaires est prévue au terme de la formation afin de mieux orienter les actions avenir. Notons également que la formation est organisée avec l’appui financier de l’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés.
DOUMONE Kasan