Bonne nouvelle pour l’Aéroport international Gnassingbé Eyadema de Lomé (Togo). Cet aéroport vient d’être distingué par l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) pour son excellence aéronautique. Cette distinction hisse désormais le Togo au 3ᵉ rang mondial et 1ᵉʳ en Afrique de l’Ouest et du Centre.
Ce certificat prestigieux a été remis au Colonel Idrissou Abdou Ahabou, Directeur général de l’ANAC-Togo, des mains des responsables de l’OACI le 23 septembre 2025, à Montréal.
Concrètement, le pays a obtenu un taux de conformité supérieur à 90 % lors de l’audit USAP-CMA, ce qui le place 3ᵉ au classement mondial, derrière Israël et le Kenya, et en tête en Afrique de l’Ouest et du Centre. Cette performance historique illustre une aviation civile robuste, moderne et fiable.

Fruit d’un travail laborieux
Ce succès est le résultat d’années de travail acharné et d’investissements stratégiques dans les infrastructures, la formation des personnels et les systèmes de contrôle, dans le but de faire de Lomé un hub aérien régional de référence.
La reconnaissance, disons-le, est aussi le fruit d’un engagement collectif. Outre l’ANAC-Togo, les compagnies aériennes, les aéroports et les sociétés de handling ont œuvré à respecter les normes et pratiques recommandées par l’OACI.
« Cette distinction est une victoire collective pour le Togo », a déclaré le Colonel Ahabou, soulignant que ce succès engage le pays à maintenir et renforcer ce niveau d’excellence.

Retombées de la distinction de l’OACI pour le Togo
Les retombées pour le Togo sont multiples. Il s’agit entre autres de meilleure attractivité pour les compagnies aériennes, la confiance accrue des passagers et positionnement renforcé comme plaque tournante du transport aérien en Afrique de l’Ouest. Au-delà de la fierté nationale, la certification envoie un message clair aux partenaires internationaux : le Togo est un État fiable capable d’assurer la sécurité de son espace aérien.
Maintenir le cap
Cependant, cette réussite n’est pas une fin en soi. La sûreté aérienne est un processus continu, et l’ANAC-Togo devra poursuivre ses efforts pour anticiper les évolutions des standards internationaux et rester à la pointe de l’aviation civile.
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Ainsi, Lomé devient non seulement une capitale ouest-africaine, mais également un modèle de sûreté aérienne sur la scène internationale, illustrant une success story africaine portée par une volonté politique et un engagement collectif.
Stan AZIATO