Le gouvernement a annoncé qu’un plan national de promotion de l’économie bleue sera lancé très prochainement. Ce programme vise à améliorer la gouvernance du secteur, à doter l’économie bleue d’un cadre juridique solide, à protéger les ressources halieutiques et à favoriser le développement de l’économie maritime dans le pays.
Le ministère de tutelle a déclaré que le plan débutera par un diagnostic pour identifier les acteurs locaux clés, suivis d’une série d’actions à mener pour permettre à l’économie bleue de contribuer efficacement au développement du pays.
Promotion et valorisation des ressources océaniques et côtières
L’intégration de l’ensemble des secteurs économiques dans une planification conjointe et la mise en place d’investissements innovants seront essentiels pour une mise en œuvre réussie des approches de l’économie bleue résiliente.
L’économie bleue est une nouvelle approche pour la promotion de la croissance des économies maritimes et la valorisation des ressources océaniques et côtières. Elle comprend plusieurs secteurs économiques-clés, tels que les pêches, l’aquaculture, la protection des environnements marins et littoraux, le tourisme, les transports maritimes, l’exploitation d’énergies renouvelables et le développement des infrastructures portuaires.
En adoptant une approche de l’économie bleue, le gouvernement souhaite encourager la croissance économique tout en préservant les ressources naturelles de l’océan. La mise en place d’un cadre juridique solide et la protection des ressources halieutiques sont essentielles pour permettre aux communautés côtières de bénéficier pleinement de cette économie émergente.
Pourquoi l’économie bleue ?
Concept économique relatif à des activités économiques liées aux océans, aux mers et à leurs côtes, la définition de l’économie bleue et son domaine d’application précis varient selon les organisations ou les chercheurs. Selon la définition de la Banque mondiale, l’économie bleue est « l’utilisation durable des ressources océaniques en faveur de la croissance économique, l’amélioration des revenus et des emplois, et la santé des écosystèmes océaniques »
L’économie bleue puise son inspiration dans la nature et est souvent comparée au biomimétisme. En effet, la nature ne produit aucun déchet, tout ce qui est produit est réutilisé. Les feuilles tombées des arbres sont dégradées par des organismes, les déjections animales sont nécessaires au cycle de développement de certains parasites, tandis que l’oxygène rejeté par les végétaux permet la respiration chez les espèces animales. Dans la nature, rien n’est perdu, tout est réutilisé.
De la même manière, l’économie bleue prône la réutilisation de tout ce qui est produit au cours d’un processus de fabrication. Ce qui pouvait autrefois être considéré comme un déchet est désormais vu comme une source d’énergie pour produire autre chose. Cette approche innovante s’oppose au modèle économique actuel, qui produit de nombreux déchets et recycle très peu.
En adoptant une économie bleue, les entreprises peuvent améliorer leur efficacité et leur rentabilité tout en réduisant leur impact environnemental. En effet, en réutilisant les matériaux, en utilisant les énergies renouvelables et en optimisant les ressources, elles peuvent réduire leur consommation d’énergie, de matières premières et d’eau.
Le lancement prochain d’un plan national de promotion de l’économie bleue est une étape importante pour le développement de l’économie maritime et la valorisation des ressources océaniques et côtières. Il reste à espérer que ce plan sera mis en œuvre avec succès pour permettre au pays de bénéficier pleinement de cette nouvelle approche de l’économie.
