Soixante ans après l’instauration de la Journée des femmes rurales, les progrès réalisés en matière de promotion des droits des femmes sont notables. Cependant, de nombreux défis persistent : inégalités de genre, accès limité à l’éducation, violences sexuelles, mariages précoces, et diverses formes de discriminations.
C’est pour réfléchir à ces défis et identifier des pistes de solutions que les femmes de la commune de Tandjouaré 2 se sont réunies le 31 juillet 2025 au lycée de Nano, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale des femmes rurales.
La rencontre a rassemblé des femmes de toutes les couches sociales de la commune, aux côtés des autorités municipales, des forces de défense et de sécurité, ainsi que des chefs traditionnels.
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Les festivités ont débuté par une marche à travers les rues de Nano, démonstration symbolique de la détermination des femmes rurales à se faire entendre. Elles ont ensuite convergé vers le lycée où communications, prestations culturelles et partages d’expériences ont enrichi les échanges.
Les femmes rurales rendent hommage aux pionnières
Un vibrant hommage a été rendu aux pionnières de la lutte pour les droits des femmes, grâce à qui les femmes rurales d’aujourd’hui peuvent s’engager pleinement dans le développement durable.
Dans son intervention, la présidente communale, Zwidnaba Kyrya, a salué les actions du conseil municipal en faveur des femmes rurales. Elle a animé une communication sur l’insertion et la solidarité féminine, insistant sur l’importance de la scolarisation de la jeune fille et la lutte collective contre les mariages précoces et la déscolarisation.
Des sensibilisations ont également été conduites autour du thème : » Stop aux mariages précoces et à la mutilation génitale féminine « .
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Le maire Salissa Kounsoumba, touché par la mobilisation et la qualité de l’événement, a exprimé toute sa reconnaissance aux femmes de sa commune pour leur implication dans le développement local.
Une chose est claire : tant que ces femmes rurales resteront debout, engagées et solidaires, aucun combat pour l’égalité et le progrès ne sera perdu.
DOUMONE Kasan
