Situé entre Mango et Barkoissi, dans la région des Savanes, le canton de Galangashi était autrefois protégé par une petite forêt qui jouait un rôle crucial dans l’équilibre écologique local. La forêt de Galangashi, localisée à l’ouest de la Route Nationale N°1, servait de barrière naturelle contre les vents sahéliens, régulait les pluies et adoucissait les températures dans la zone. Aujourd’hui, elle est en train de disparaître, laissant place à des champs agricoles.
Derrière les arbustes visibles depuis la route, les grands arbres ont été abattus, remplacés par des espaces de culture intensive. Cette déforestation progressive menace directement l’environnement local et aggrave la vulnérabilité des populations face au changement climatique.
Selon un agent de l’environnement basé à Mango, les conséquences sont déjà perceptibles : augmentation des vents violents, baisse de la pluviométrie, chaleur plus intense, et surtout, risque d’avancée du désert dans la préfecture de l’Oti.
La disparaitre de la forêt de Galangashi laisse déjà des conséquences
Les communautés locales se retrouvent face à un dilemme environnemental et socio-économique : comment concilier l’urgence de trouver des terres cultivables pour une population en croissance et la nécessité de préserver l’écosystème local ?
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La disparition de la forêt de Galangashi met en lumière l’urgence d’une gestion durable des ressources naturelles au Togo, particulièrement dans les zones déjà exposées aux effets de la désertification.
Pour éviter une catastrophe écologique, des actions de reboisement, de sensibilisation et de gestion participative des terres s’imposent.
N’DJAMBARA
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