La Fondation Brazzaville et le ministère togolais de la Santé ont lancé, mardi, un appel fort aux députés pour intensifier la lutte contre les médicaments falsifiés et de qualité inférieure (PMQIF). Cet appel a été lancé lors d’un séminaire parlementaire axé sur les enjeux sanitaires, économiques et sociaux de ce fléau.
Le président de l’Assemblée nationale, Kodjo Sevon Tépé Adedzé, n’a pas mâché ses mots en qualifiant ces produits illicites de « véritables poisons ». Pour lui, leur prolifération représente une grave menace pour la santé des populations et un frein au développement national.
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renforcer les contrôles et mobiliser les institutions contre médicaments falsifiés
La rencontre a aussi permis de faire le point sur l’Initiative de Lomé, un partenariat lancé en janvier 2020 par six pays africains dont le Togo pour lutter ensemble contre ce trafic. Ce cadre vise à harmoniser les législations, renforcer les contrôles et mobiliser les institutions tant publiques que privées.

Le ministre de la Santé, Tchin Darre, a salué la participation active des parlementaires, tout en soulignant la nécessité d’aller au-delà des discours : « Ces échanges doivent déboucher sur des actions concrètes pour assurer l’accès à des médicaments sûrs et abordables, condition essentielle à la couverture sanitaire universelle ».
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L’engagement des députés togolais vient ainsi renforcer la dynamique de l’Initiative de Lomé, considérée comme un modèle de coopération régionale dans la lutte contre les faux médicaments. Une étape importante vers un système de santé plus sécurisé et une meilleure protection des citoyens.