TICAD9 : Les 4 pistes de Faure Gnassingbé pour une coopération Afrique-Japon plus fructueuse

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TICAD9 : Les 4 pistes de Faure Gnassingbé pour une coopération Afrique-Japon plus fructueuse
TICAD9 : Les 4 pistes de Faure Gnassingbé pour une coopération Afrique-Japon plus fructueuse

À Yokohama, le Président du conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, a appelé à une coopération stratégique entre l’Afrique, le Japon et l’Océan Indien, face aux bouleversements économiques mondiaux. C’est à la faveur de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 9).

Face à ses pairs et décideurs, le PC a livré un discours qui s’est articulé autour de quatre réflexions majeures visant à faire de l’Afrique un moteur de stabilité et de prospérité partagée.

L’Afrique comme hub logistique et industriel

Pour le Président du conseil togolais, l’Afrique, en particulier l’Afrique de l’Ouest, peut jouer un rôle central dans la logistique mondiale. Il a cité l’exemple du port autonome de Lomé, seul port en eau profonde de la côte ouest-africaine, déjà positionné comme un hub incontournable. « L’installation de Toyota à Lomé symbolisera la confiance dans nos infrastructures modernes et compétitives », a-t-il affirmé, insistant sur la capacité du continent à offrir des plateformes attractives aux investisseurs.

TICAD9 : Les 4 pistes de Faure Gnassingbé pour une coopération Afrique-Japon plus fructueuse
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Co-créer des chaînes de valeur industrielles

Faure Gnassingbé a insisté sur la nécessité d’aller au-delà des simples infrastructures pour bâtir des chaînes de valeur intégrées. L’Afrique ne doit plus se limiter à exporter ses matières premières, ni le Japon à fournir des produits finis. « La véritable prospérité naît de la production conjointe », a-t-il souligné, plaidant pour des partenariats dans l’automobile, l’agro-industrie, l’énergie et le numérique, avec transfert de technologies et formation de la jeunesse africaine.

L’océan Indien comme espace stratégique

La troisième réflexion porte sur la dimension géostratégique de l’océan Indien. Pour le Président du Conseil togolais, cet espace doit être perçu comme un pont naturel reliant l’Afrique et l’Asie, favorisant des corridors logistiques performants. Le Togo ambitionne de devenir l’un des piliers africains de l’Indo-Pacifique, contribuant à la sécurisation des routes maritimes et au renforcement de la souveraineté économique régionale.

Une coopération durable et inclusive

Enfin, Faure Gnassingbé a appelé à une coopération respectueuse des enjeux sociaux et environnementaux. Il a insisté sur l’importance de bâtir des infrastructures durables, résilientes et socialement inclusives. « Il n’y aura pas de développement durable sans paix, ni de prospérité sans cohésion sociale », a-t-il déclaré, soulignant la nécessité de développer une économie bleue et verte pour préserver les écosystèmes marins et lutter contre le changement climatique.

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Le PC a réaffirmé son ambition de faire de la coopération entre l’Afrique, le Japon et l’océan Indien un modèle d’intégration économique, d’innovation et de durabilité, à travers une alliance stratégique basée sur la confiance et la réciprocité.

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