C’est l’une des décisions prises en Conseil des ministres ce mercredi 5 avril 2023. Le conseil présidé par le chef de l’Etat Faure Gnassingbé a adopté un projet de décret portant création, attributions et organisation de la Société togolaise de manganèse (STM). Une manière de rendre plus dynamique et rentable le secteur.
La création de cette société s’inscrit dans la droite ligne du gouvernement à redynamiser le secteur minier au Togo.
« Le gouvernement s’est fixé comme objectif le doublement de la contribution du secteur minier au PIB à l’horizon 2025, à travers l’exploitation optimale des ressources minérales, et ce, en commençant par les minéraux critiques notamment le manganèse », indique le communiqué sanctionnant le Conseil des ministres.
Fonction de la STM
Le projet de décret créant la STM, indique qu’elle « assurera de la valorisation du manganèse en vue de développer la chaîne de valeur de l’industrie minière ».
L’idée, au finish, est aussi de « dynamiser la création d’emplois et l’économie du pays conformément à l’axe stratégique 2 de la feuille de route gouvernementale 2020-2025 ».
La gestion du manganèse togolais était assurée jusque-là par Société générale des mines (SGM). Ceci avait été décrété par le gouvernement lors du Conseil des ministres du 18 octobre 2019.
Togo, producteur de manganèse
Le Togo accélère le développement de son gisement de manganèse à Nayéga. C’était suite à l’annonce des résultats concluants des recherches sur le site au cours de l’année 2018 par les équipes de la compagnie britannique, Keras Resources.
Les réserves sont estimées à près de 8,5 millions de tonnes et la durée de vie de la mine évaluée à 11 ans. Keras Resources détient une participation de 85% dans la SGM, bénéficiaire des permis de recherche relatifs au projet de manganèse de Nayega, dans le nord du pays.
Stan A.
