La capitale française a été le théâtre d’une intense activité diplomatique ce jeudi, alors qu’une conférence sur la paix dans la région des Grands Lacs s’est tenue sous l’initiative conjointe de la France et du Togo. Quelques heures avant l’ouverture officielle des travaux, une rencontre tripartite au sommet a eu lieu à l’Élysée, réunissant le président français Emmanuel Macron, le Président du Conseil togolais, Faure Essozimna Gnassingbé, Médiateur de l’UnioLan africaine pour la République démocratique du Congo (RDC), et le président congolais Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Un sommet tripartite pour la stabilité régionale
Cette séance de travail de haut niveau s’inscrit dans le cadre des efforts diplomatiques conjoints pour promouvoir une approche concertée et durable de la paix dans la région des Grands Lacs, une zone encore marquée par des tensions armées, des déplacements massifs de populations et des crises humanitaires récurrentes.
Les trois dirigeants ont passé en revue la situation sécuritaire et humanitaire dans l’Est de la RDC, évoquant notamment les défis persistants liés aux groupes armés et aux tensions intercommunautaires. Ils ont également échangé sur les moyens de renforcer la coopération régionale et l’efficacité des initiatives de médiation menées sous l’égide de l’Union africaine.
Renforcer la coordination africaine
À l’issue de la rencontre, le Président du Conseil Faure Gnassingbé et ses pairs ont réaffirmé leur volonté commune de consolider la coordination régionale et d’appuyer les efforts de stabilisation en cours. Le Togo, qui joue un rôle de médiateur actif dans la région depuis plusieurs mois, poursuit ainsi sa diplomatie de dialogue et de concertation au service de la paix africaine.
Un appel à la communauté internationale
Les trois chefs d’État ont enfin souligné la nécessité de maintenir un dialogue inclusif entre toutes les parties concernées, tout en appelant à un soutien renforcé de la communauté internationale aux initiatives africaines de pacification.
Cette rencontre, à la fois symbolique et stratégique, confirme la place centrale du Togo dans les médiations diplomatiques continentales et réaffirme l’engagement conjoint de Paris, Lomé et Kinshasa en faveur d’une paix durable dans les Grands Lacs.


 
    