Déterminé à faire de l’insertion des jeunes une réussite, l’Etat allège les charges aux jeunes qui optent pour les formations dans les Instituts de formation en alternance pour le développement (IFAD).
En effet, afin d’élargir l’accès à ces formations, Agence éducation-développement (AED) multiplie les démarches auprès des partenaires techniques et financiers pour obtenir de nouvelles bourses d’études.
« Actuellement, plus de 60% des frais de formations sont subventionnés par l’État. Et avec ces bourses, nous pensons que de plus en plus de jeunes pourront bénéficier de la formation des IFAD », a affirmé le directeur adjoint du suivi des IFAD, Etsè Tommy.
Concrètement, les jeunes qui optent pour les IFAD verront leur charge frais scolaire) diminuer grâce à la subvention de l’Etat.
Les IFAD, un tremplin pour l’emploi des jeunes au Togo
Depuis leur création en 2019, les IFAD se sont imposés comme un modèle novateur de formation qualifiante, axée sur la pratique et les besoins réels du marché du travail.
En six ans, environ 500 apprenants ont été formés, dont 370 déjà diplômés, avec un taux d’insertion professionnelle de 65 %. Les filières proposées (élevage, aquaculture, bâtiment et énergies renouvelables) ouvrent des perspectives concrètes d’emploi et d’entrepreneuriat.
À Dapaong, d’anciens étudiants ont créé une unité de production de poissons sur le barrage de Karomé, tandis qu’à Datcha, d’autres développent des projets d’élevage d’alevins. Du côté du bâtiment, plusieurs diplômés travaillent déjà sur des chantiers ou à leur propre compte.
Le succès de ces instituts repose sur leur pédagogie en alternance, combinant cours théoriques et stages pratiques en entreprise. Une approche qui permet aux jeunes de se confronter très tôt à la réalité professionnelle et de développer des compétences immédiatement exploitables.
À travers les IFAD, le gouvernement ambitionne de faire de la formation technique et professionnelle un véritable levier de réduction du chômage et un pilier du développement économique national.
