Les stations-service de Lomé et du reste du pays sont désormais approvisionnées en essence, mettant fin à la pénurie qui a récemment secoué la région. Cependant, cette situation favorable présente un revers de médaille pour les vendeurs ambulants.
La semaine précédente, la situation était des plus chaotiques, avec des pénuries d’essence résultant apparemment de luttes d’influence au sein d’un syndicat de chauffeurs de camions-citernes, perturbant ainsi l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement.
Lire aussi : Boudè, ce mal nécessaire qui inspire une solution à Gerry Taama
Retour de l’essence dans les stations-service
L’approvisionnement en essence rétabli dans les stations-service devrait apporter un souffle de soulagement aux conducteurs, rétablissant ainsi la régularité des activités routières. Cependant, cette amélioration tant attendue signifie également la fin des ventes illégales de carburant, qui ont posé de sérieux problèmes en termes de sécurité et de qualité.
Pendant la période de pénurie, les vendeurs d’essence de qualité douteuse, communément appelée « Boudè », ont prospéré en toute illégalité au bord des routes. Cette pratique non seulement mettait en danger la sécurité des conducteurs, mais nuisait également à la qualité des véhicules.
Ainsi, la fin de cette pénurie d’essence marque une étape importante pour le secteur des transports à Lomé. Elle permettra de restaurer la stabilité dans l’approvisionnement en carburant et contribuera à la sécurité routière. Cependant, pour les vendeurs ambulants, c’est un défi économique, les obligeant à trouver d’autres moyens de subsistance légaux.