Le Togo prend part, du 28 au 31 octobre 2025, au 3ᵉ Sommet sur le financement du développement des infrastructures en Afrique, qui se tient à Luanda, en Angola. Cette rencontre continentale, organisée par l’Agence de développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD) et la Commission de l’Union africaine, en collaboration avec le gouvernement angolais, constitue une étape décisive dans la recherche de solutions concrètes pour le financement durable des grands projets d’infrastructure sur le continent.
Placé sous le signe de la coopération et de l’innovation financière, ce sommet ambitionne de mobiliser 100 milliards de dollars par an, soit 1 300 milliards de dollars à l’horizon 2040, pour mettre en œuvre le Plan directeur continental pour les systèmes électriques. Ce programme majeur vise la création d’un marché unique de l’électricité africaine, capable de renforcer l’interconnexion des réseaux, d’améliorer l’accès à l’énergie et de stimuler la compétitivité économique des pays africains.
Le Togo, en phase avec cette vision panafricaine, y défend un modèle d’investissement public-privé ambitieux et inclusif, garant d’une croissance équilibrée et respectueuse de l’environnement. Le pays soutient l’idée d’un partenariat équitable entre les États, le secteur privé et les institutions financières, afin de bâtir une souveraineté énergétique africaine fondée sur la durabilité et la solidarité.
Pour Lomé, la réussite de ce modèle passe par la mutualisation des ressources, le renforcement des capacités nationales et la promotion de solutions énergétiques innovantes adaptées aux réalités africaines. L’objectif est clair : faire de l’énergie un moteur de prospérité partagée et un pilier du développement durable au bénéfice des générations présentes et futures.
À travers sa participation à cette rencontre de haut niveau, le Togo réaffirme son engagement pour une Afrique autonome, interconnectée et prospère, déterminée à transformer son potentiel énergétique en levier de croissance et de bien-être collectif.
Souhaitez-vous que je rende la prochaine version plus axée sur le rôle spécifique du Togo (avec des exemples ou des chiffres sur ses projets énergétiques), ou que je conserve ce ton continental et institutionnel ?
