Au Togo, la population est toujours en attente d’un nouveau gouvernement. Plus d’une semaine après la démission de l’ancien gouvernement dirigé par Victoire Tomegah-Dogbé, les membres de la prochaine équipe gouvernementale ne sont toujours pas connus. Une situation qui bloque certaines activités, selon des Togolais.
En effet, le gouvernement Dogbé a rendu le tablier le vendredi 2 mai 2025. Et ce, quelques heures avant la désignation de Faure Gnassingbé comme président du Conseil des ministres et l’élection par le Congrès de Jean-Lucien Savi de Tové comme président de la République.
Faire avec la nouvelle donne
La mise en place de ces deux institutions marque l’effectivité de la Ve République. Contestée par certains, elle constitue une nouvelle donne avec laquelle d’autres comptent composer.
« On ne comprend pas vraiment le pouvoir. Il fallait changer de constitution, mais ils l’ont déjà votée et elle est en application. Donc, nous aussi, on fait avec », a indiqué Monsieur Godson, maintenancier à Lomé.
Des togolais attendent le nouveau gouvernement
La nouvelle Constitution, qui s’accompagne d’un régime parlementaire, va-t-elle changer le cours de la vie des Togolais ? Beaucoup se posent la question. En tout cas, pour bon nombre d’entre eux, l’essentiel est que la nouvelle équipe dirigeante s’attaque aux vrais problèmes des Togolais.
« Qu’on le veuille ou non, la nouvelle Constitution est en vigueur. On n’a pas le choix. L’essentiel est que les problèmes sociaux du pays puissent trouver une solution, que le développement du pays puisse vraiment être amorcé et que les Togolais soient soulagés », a confié Nathanael, enseignant d’histoire-géographie.
« Le pays est un peu bloqué parce que le gouvernement a démissionné. Et certaines affaires sont au ralenti. Vivement que le gouvernement soit vite formé pour que le pays puisse avancer », ajoute Yves, commerçant à Lomé.
Stan AZIATO
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