À Washington, le Togo fait entendre sa voix. En marge des Assemblées annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et du Groupe de la Banque mondiale, qui se déroulent du 13 au 18 octobre, la cheffe de la délégation togolaise, Mme Sandra Ablamba Johnson, a conduit une série de rencontres de haut niveau destinées à renforcer la coopération entre le Togo et l’institution financière mondiale.
Gouverneur du Togo auprès de la Banque mondiale, Mme Johnson s’est entretenue avec M. Ousmane Diagana, vice-président pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, ainsi qu’avec Mme Marie-Chantal Uwanyiligira, directrice pour la Côte d’Ivoire, le Bénin, la Guinée et le Togo. Ces échanges, qualifiés de « particulièrement constructifs », ont permis de passer en revue l’état d’avancement des projets conjoints et d’examiner de nouvelles pistes d’intervention.
Parmi les chantiers prioritaires figure le Programme de Modernisation de l’Agriculture Togolaise (ProMAT), symbole de la volonté du pays d’ancrer son développement dans une agriculture durable et compétitive. Pour Mme Johnson, ce programme illustre « le positionnement du Togo comme leader régional de la transformation agricole », sous l’impulsion du Président Faure Essozimna Gnassingbé, dont la vision place le secteur agricole au cœur de la stratégie nationale de croissance.
Les discussions ont également porté sur la mise en œuvre d’un nouveau programme d’appui budgétaire, orienté vers la promotion de l’emploi et le renforcement des réformes économiques. Une étape supplémentaire vers une économie plus résiliente et inclusive.
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« Ces échanges confirment la solidité du partenariat stratégique entre le Togo et le Groupe de la Banque mondiale, fondé sur la confiance et la performance », a souligné Mme Johnson, saluant la convergence des ambitions pour un développement équitable au bénéfice des populations togolaises.
Cette participation active du Togo à Washington témoigne d’une diplomatie économique assumée, tournée vers la coopération internationale et la construction d’un avenir durable, à la fois pour le pays et pour la sous-région ouest-africaine.
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