Le Togo franchit une nouvelle étape dans la protection de son cheptel. Les autorités, en collaboration avec les acteurs du monde rural, ont validé mardi un plan stratégique quinquennal dédié à la lutte contre les maladies qui touchent les petits ruminants. Ce cadre d’action, prévu pour la période 2025-2030, vise à mieux prévenir, surveiller et endiguer une infection particulièrement contagieuse qui fragilise les élevages d’ovins et de caprins.
Ce document servira désormais de boussole pour organiser la riposte. Il met l’accent sur trois priorités : le renforcement des services vétérinaires, la mise en œuvre régulière de campagnes de vaccination et l’instauration d’un système d’alerte rapide. Objectif : détecter les foyers suspects avant qu’ils ne se propagent et accompagner les éleveurs dans les bonnes pratiques sanitaires.
Le gouvernement multiplie depuis plusieurs années les initiatives pour moderniser la filière, réduire la dépendance du pays aux importations de viande et améliorer la sécurité alimentaire. Les efforts commencent à porter leurs fruits. Selon les chiffres officiels, le Togo disposait en 2024 de 2,24 millions d’ovins et de 6,36 millions de caprins, un effectif en croissance constante.
En misant sur une meilleure prévention et des capacités d’intervention plus solides, ce nouveau plan devrait contribuer à protéger durablement les élevages et à soutenir un secteur essentiel pour l’économie rurale et le bien-être des ménages togolais.
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