Le succès du tricycle dans le transport des marchandises à Lomé

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Le succès du tricycle dans le transport des marchandises à Lomé
Le tricycle, l’outil incontournable pour le transport des marchandises, connaît un succès grandissant à Lomé, comme le rapporte L’Union paru ce mardi. De nos jours, de plus en plus de jeunes sont attirés par cette activité qui offre des revenus stables et décents. Les conducteurs de tricycles peuvent gagner entre 20 000 et 50 000 Fcfa par jour, ce qui constitue une belle recette.

Les rues de la capitale togolaise sont désormais envahies par ces conducteurs qui utilisent ce moyen de transport économique. Autrefois négligés, les fabricants chinois et les distributeurs africains de tricycles profitent également de l’essor de ce mode de transport. A mi-chemin entre une moto et un pick-up, le tricycle présente à l’avant l’apparence d’une moto et à l’arrière celle d’un pick-up.

« Le tricycle nourrit bien son homme »

Le succès du tricycle dans le transport des marchandises à Lomé

De nombreux jeunes font du tricycle leur activité principale, certains abandonnant même leur ancien métier pour s’y consacrer entièrement. Un changement de vie qui en vaut la peine, selon les témoignages de conducteurs comme Soukou Kofi, qui affirme que « le tricycle nourrit bien son homme ».

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Sa petite taille permet au tricycle de se faufiler entre les véhicules pendant les embouteillages. Ce qui en fait un choix idéal pour transporter des marchandises à l’intérieur des marchés et dans les quartiers périphériques de Lomé en un temps record.

Edoé Adjey, un autre conducteur de tricycle, sillonne les marchés de Lomé à la recherche de clients. Selon lui, il effectue parfois jusqu’à une dizaine de déplacements par jour, pour un minimum de 5 000 FCFA par déplacement.

Réglementer le secteur

 

Le succès du tricycle dans le transport des marchandises à Lomé

Au marché d’Adidogomé Assiyéyé, une vingtaine de conducteurs de tricycle se sont regroupés en association pour mieux encadrer leur activité. Awui Pierre, l’un des responsables de l’association, fait partie des pionniers de ce métier. Bien que l’activité attire de nombreux jeunes, les femmes sont peu présentes, contrairement à d’autres pays. L’achat d’un tricycle n’est pas facile pour le Togolais moyen, car il faut débourser entre 900 000 et 1 200 000 FCFA pour en devenir propriétaire.

Cependant, la rentabilité de l’activité pousse les jeunes à investir, ce qui réjouit les vendeurs de tricycles. Il convient aussi de noter que l’utilisation de ces engins n’est pas sans problèmes. Awa Kpandja, membre du syndicat des commerçants de céréales d’Adidogomé Assiyéyé, estime qu’il est nécessaire d’encadrer cette profession afin d’éviter les dérives. Selon elle, les conducteurs de tricycles, tout comme les pousseurs, jouent un rôle important sur le marché, et il est essentiel de les contrôler et de les encadrer.

Steven Wilson

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