Garantir l’essentiel pour fêter le nouvel an, c’est le souci majeur de la population de la région des savanes. Mais tout n’est pas à la portée des citoyens. Exemple de bétail dont les prix sont élevés dans les marchés. Avoir une bête, n’es pas donné à n’importe qui au marché de Dapaong par exemple où une équipe de la rédaction de TogoPost a sillonné.
En effet, au grand marché de Dapaong où la rédaction de TogoPost a été à l’avant veille de la fête du nouvel an, on observe au premier regard non seulement l’affluence des personnes vers les vendeurs de bétail mais aussi la hausse significative des prix.
Volailles, petits ruminants… tout devient chère à l’occasion de la fête de nouvel an
Sur ce, les prix des pintades et des poulets oscillent entre 4000f à 5500f tandis que les petits ruminants tels que les chèvres et les moutons varient entre 20.000f à 50.000f, voire plus.
Selon le commerçant Dadjake, cette hausse des prix prend sa source dans les lieux d’approvisionnement notamment dans les villages et hameaux reculés de la ville car, dit-il « Élever une chèvre ou une pintade jusqu’à sa croissance n’est pas aisé pour nos parents agriculteurs qui sont dans les fermes ».
Contrairement à lui, Jules Daya, client de Monsieur Dadjake, cette hausse des prix est sans nul doute l’effet des fêtes de fin d’année, « chacun cherche à tirer profit », dit-il tout en affirmant que les prix baisseront après les fêtes.
Tout compte fait, chacun se débrouille à sa manière pour que la fête soit belle dans sa maison.
TogoPost Souhaite une Bonne et heureuse année à toutes et à tous.
DOUMONE Kasan