Dans les savanes, les cultivateurs ont désormais une solution pour conserver pendant longtemps les légumes. En effet, après la saison pluvieuse, les producteurs agricoles s’orientent vers les cultures de contre saison, une activité qui contribue énormément au développement socio-économique des populations de la région des savanes.
Parmi les différentes cultures maraîchères observées dans la région, on note la culture des légumes surtout l’oignon et la tomate qui sont très aimés et appréciés par les populations locales et celles d’ailleurs en raison de leur qualité et apports dans l’alimentation saine et complète de l’être humain.
Les légumes pourrissent chez les agriculteurs.
Malheureusement, la filière de production de l’oignon et de la tomate dans la région des savanes est confrontée de nos jours à la problématique de conservation et de transformation malgré les efforts faits par les pouvoirs publics et ONGs en ce sens.
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N’ayant pas la technique de conservation appropriée de ces légumes en quantité, les producteurs sont parfois contraints de vendre leur produit à un prix dérisoire, souvent fixé par l’acheteur lui-même.
Pour sauver cette situation, un digne fils de la région a installé une unité de transformation de la tomate dénommée FOYEM à Bagnama-Sanfatoute dans la commune Tône 4.
Kokou Kpakpabia, trouve enfin une solution pour conserver les légumes
L’œuvre est du jeune Kokou Kpakpabia habitant à Dapaong. Très passionné de l’agriculture surtout le métier de maraîcher qu’il pratique déjà, Kokou dit avoir consacré plusieurs années de recherche détaillée sur la conservation de légumes dans certains pays de la sous-région ouest africaine avec ses propres moyens.
Dans une approche de permettre aux producteurs de légumes (…la tomate, l’oignon,etc…) de bénéficier de leurs œuvres, Kokou proposent une solution qu’il qualifie de » locale, bio et adaptée à la région des savanes. »
« …la technique permettra également de conserver en quantité les légumes qui pourrissent souvent », dit-il.
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La vulgarisation de la technique au profit des maraîchers-bénéficiaires nécessite des moyens selon Kokou Kpakpabia. À cet effet, il déclare être à la recherche de partenaires sérieux pour amorcer une phase test de conservation de l’oignon et de la tomate.
« Je suis à la recherche des partenaires pour démarrer la technique afin que nos parents maraîchers puissent jouir pleinement de leur activité » , a-t-il ajouté
C’est le lieu pour les structures déconcentrées de l’État, les ONGs et les organisations internationales œuvrant sur le plan agricole de tester cette idée novatrice pour l’épanouissement financier des maraîchers de la région des savanes.
DOUMONE Kasan