À Lomé, le chantier de modernisation de l’Aéroport International Gnassingbé Eyadema (AIGE) ne connaît pas de pause. Le mercredi 16 avril 2025, une visite surprise de la cheffe du gouvernement, Victoire Tomégah-Dogbé, a permis de constater l’avancée rapide des travaux. Verdict ? Satisfaction générale et encouragements appuyés à l’équipe en charge du projet.
Du neuf pour les gros porteurs de l’Aéroport de Lomé
Sous la houlette de la Société Aéroportuaire de Lomé-Tokoin (SALT), cette métamorphose vise à répondre à la montée en puissance du trafic aérien. Parmi les chantiers majeurs : l’agrandissement du terminal, la rénovation des zones commerciales, et surtout, l’aménagement de deux parkings destinés aux avions de grande taille (code E), dont 99 % des travaux sont déjà bouclés.
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Un aéroport à la hauteur des ambitions régionales
Cette modernisation répond à une réalité : le trafic aérien explose, porté notamment par des compagnies comme Asky, qui ne cesse d’étoffer sa flotte et envisage de faire voler 17 appareils d’ici fin 2025, et Ethiopian Airlines, désormais présente à Lomé avec cinq vols hebdomadaires.
Autre levier de croissance : le fret. Une nouvelle gare dédiée est en plein réaménagement, renforçant le rôle stratégique de l’aéroport dans le commerce international.
Le Togo mise sur les airs
Pour les autorités togolaises, ces transformations ne sont pas que cosmétiques. Elles traduisent une volonté claire : faire du pays un carrefour aérien et logistique incontournable en Afrique de l’Ouest. Un pari ambitieux, mais qui semble bien parti pour décoller.