L’Université de Lomé a vibré, samedi 22 novembre 2025, au rythme de l’innovation. Le Centre d’Excellence Régional sur les Sciences Aviaires (CERSA) a accueilli la phase interuniversitaire du programme “Student Tech Pulse”, une initiative portée par l’accélérateur Dagba, en partenariat avec IYBA-Seed Togo, dispositif financé par l’Union européenne pour stimuler l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes en Afrique subsaharienne.
Après une première sélection effectuée sur les différents campus participants, des équipes venues de plusieurs établissements ont présenté leurs projets devant un jury composé d’experts de l’écosystème entrepreneurial togolais. De l’agritech à la robotique, en passant par l’éducation numérique, le voyage ou l’agroalimentaire, les idées présentées ont témoigné d’un réel foisonnement créatif au sein des universités.
Pour Brice Tchendo, fondateur de Dagba, l’objectif est clair : « Identifier les projets porteurs, les accompagner et constituer un pipeline solide pour les investisseurs qui souhaitent soutenir les petites entreprises togolaises. » Le message a trouvé un écho favorable auprès d’IYBA-Seed. Son chef de projet, Massémé Gagnon, a insisté sur le rôle clé des étudiants dans la dynamique économique du pays : « Renforcer les initiatives entrepreneuriales chez les jeunes intellectuels est indispensable. Ils sont un moteur de développement. »
À l’issue des délibérations, dix équipes ont décroché leur ticket pour la prochaine étape : un bootcamp national prévu en janvier à Kpalimé. Ce rendez-vous intensif permettra d’améliorer les prototypes, de clarifier les modèles économiques et de préparer les finalistes aux rencontres avec investisseurs et business angels.
Les projets retenus reflètent la diversité des idées émergentes : “Pain de banane”, “Irrigation et apport nutritif automatisés”, “World Atlas Travel”, “AGNIGBAN GNA”, “Afro Explorer AI”, “SmartFarm Energy AI”, “SMARTEDUC”, “AGRILA”, “MYLOOPS” et “Bras robotique”.
Ces équipes seront suivies sur plusieurs mois avant une présentation finale en 2026. Un accompagnement qui pourrait bien transformer les innovations étudiantes d’aujourd’hui en entreprises compétitives de demain.
