Le Togo a une longue tradition d’accueil des réfugiés. Depuis plusieurs années, cette hospitalité est renouvelée envers les populations ayant fui le Burkina Faso en proie à la violence terroriste.
Le gouvernement a été récemment félicité pour ses actions visant à soutenir les réfugiés par Monique Edo Atayi, chef de Bureau national du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). Cette dernière quitte ses fonctions après cinq années passées dans notre pays.
Autonomisation des refugiés
Le HCR a joué un rôle clé dans l’autonomisation des réfugiés pour leur permettre de s’intégrer socialement, économiquement et professionnellement. En effet, l’organisation a contribué à l’éducation et à la formation professionnelle des réfugiés, ainsi qu’à la création d’entreprises locales pour favoriser leur inclusion économique.
Cependant, tous les réfugiés ne souhaitent pas rester au Togo. Par exemple, des centaines d’Ivoiriens qui avaient fui il y a une dizaine d’années ont choisi de retourner dans leur pays d’origine. Cette décision a été prise après la stabilisation de la situation politique en Côte d’Ivoire.
Aide à la reconstruction
Le gouvernement avec le soutien du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, continue à travailler pour garantir les droits et la sécurité des réfugiés présents sur son territoire. L’objectif est de les aider à se reconstruire après avoir fui leur pays d’origine en raison de conflits ou de persécutions.
Cette solidarité envers les réfugiés est une preuve de l’engagement du Togo envers les droits de l’homme et la protection des personnes en situation de vulnérabilité. Il est important de souligner que la prise en charge des réfugiés ne peut être assumée par un seul pays, mais doit être une responsabilité partagée à l’échelle internationale.
En travaillant ensemble, les gouvernements, les organisations internationales et la société civile peuvent aider à garantir la protection et la dignité de tous les réfugiés.
Steven W.
