Du 12 au 14 mai 2025, la capitale togolaise accueillera la Conférence de l’Union africaine sur la dette, un sommet d’une portée historique qui pourrait bien marquer un tournant décisif dans la manière dont le continent pense et gère sa souveraineté financière.
Lomé ne prêtera pas simplement son sol à un événement technique. Elle se prépare à incarner, durant ces trois jours, le centre nerveux d’un sursaut africain, celui d’un continent qui refuse désormais de laisser d’autres écrire sa doctrine budgétaire et sa trajectoire économique.
Les lignes vont bouger
Depuis trop longtemps, la question de la dette africaine s’est traitée ailleurs, dans des enceintes où l’Afrique était moins actrice que spectatrice. Ici, à Lomé, les lignes vont bouger.
La dette publique ne sera plus seulement abordée comme une impasse, mais comme un outil de transformation à reprendre en main, dans une logique de rigueur, de transparence, et surtout, de souveraineté assumée.
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Départ d’un consensus africain
Cette conférence ne sera pas un rendez-vous de plus sur l’agenda des institutions internationales. Elle s’annonce comme le socle d’un basculement doctrinal, le point de départ d’un consensus africain autour d’un modèle de viabilité de la dette qui ne sacrifie ni la croissance, ni la dignité.
Lomé devient, le temps de cet événement, le théâtre d’une diplomatie africaine ambitieuse, tournée vers les réformes, le pragmatisme et la responsabilité. Un rendez-vous pour penser l’avenir autrement, loin des dépendances structurelles.
Le message est clair : la réforme ne viendra pas de l’extérieur. Elle commencera ici, en Afrique, et elle parlera africain.
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