Du 5 au 14 août 2025, Genève accueillera la deuxième partie de la cinquième session du Comité intergouvernemental de négociation (INC 5-2), étape décisive vers l’adoption d’un traité mondial juridiquement contraignant visant à mettre fin à la pollution plastique, y compris dans les milieux marins. L’ONG Les Amis de la Terre-Togo y va avec des revendications fortes.
Face à la presse mercredi 23 juillet 2025, ONG Les Amis de la Terre-Togo a exposé clairement ses idées en faveur d’une terre plus saine qu’elle entend porter à cette session, considérée comme l’ultime rendez-vous diplomatique du processus lancé par l’ONU en 2022 et qui réunira gouvernements, entreprises, scientifiques, ONG et communautés affectées à travers le monde.
Le Togo à la table des négociations avec l’ONG les Amis de la Terre
La rencontre avec la presse a permis à l’ONG Les Amis de la Terre-Togo d’informer et sensibiliser en amont sur les enjeux de l’INC 5-2, tout en exposant ses revendications.
Selon Kokou AMEGADZE, directeur exécutif de l’ONG, cette session représente « une occasion unique d’aboutir à un accord fort qui puisse enfin apporter des solutions structurelles à la crise mondiale de la pollution plastique ». Il a rappelé que la pollution plastique a des conséquences environnementales, sanitaires et économiques majeures, en particulier pour les pays du Sud.
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Un plaidoyer pour un traité ambitieux et fondé sur les droits humains
Les Amis de la Terre-Togo plaide pour un traité robuste, contraignant, équitable et fondé sur les droits humains. L’ONG prévoit de défendre plusieurs revendications clés à Genève :
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Réduction de la production de plastique à la source, notamment les plastiques à usage unique et non essentiels ;
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Responsabilité élargie des producteurs, afin que les entreprises assument les coûts environnementaux et sanitaires de leurs produits ;
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Interdiction des substances chimiques toxiques contenues dans les plastiques ;
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Protection des droits des communautés impactées, des peuples autochtones, des femmes et des ramasseurs de déchets ;
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Financement juste et accessible pour permettre aux pays du Sud de réussir la transition vers des alternatives durables.
« Cette session INC 5-2 est la dernière chance de conclure un traité mondial à la hauteur de l’urgence climatique et environnementale. Les négociateurs ne doivent pas céder à la pression des lobbies pollueurs. Le monde attend un accord ambitieux, contraignant et juste, qui garantisse un avenir sans pollution plastique », a insisté Kokou AMEGADZE.
L’urgence d’agir face à une crise planétaire
La pollution plastique continue de ravager les océans, les sols et les écosystèmes. Chaque année, plus de 430 millions de tonnes de plastique sont produites, dont une grande partie finit dans l’environnement. Le traité attendu à Genève pourrait marquer un tournant historique en offrant un cadre juridique global pour endiguer cette catastrophe.
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Les regards sont désormais tournés vers Genève, où se joue l’avenir de la planète face à la menace plastique. Les Amis de la Terre-Togo, aux côtés de nombreuses autres organisations de la société civile, comptent bien faire entendre la voix des communautés les plus vulnérables dans cette bataille mondiale pour la justice environnementale.
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