La Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) tire la sonnette d’alarme face à la montée des discours haineux, injurieux et diffamatoires sur les réseaux sociaux. Dans un communiqué publié mardi, l’institution rappelle les règles légales et déontologiques qui encadrent la pratique du journalisme et l’utilisation des plateformes numériques.
Devant la recrudescence des dérives observées en ligne, la HAAC appelle les professionnels des médias à davantage de responsabilité et de discernement. Elle insiste sur la nécessité de préserver la qualité de l’information, en s’appuyant sur la vérification rigoureuse des faits avant toute publication, tout en veillant au respect de la vie privée et de la dignité d’autrui.
Cette mise en garde intervient dans un climat déjà marqué par la récente sortie du Procureur de la République près le tribunal de grande instance de Lomé. Celui-ci avait rappelé que la diffusion, le partage ou le commentaire de propos diffamatoires et injurieux sur Internet exposent leurs auteurs à des poursuites judiciaires, conformément à la loi.
La HAAC souligne que les journalistes, de par leur rôle central dans la formation de l’opinion publique, ont un devoir d’exemplarité. Leur liberté d’expression et de presse, garantie par la Constitution, ne doit pas se transformer en un « prétexte à l’irresponsabilité ». L’institution réaffirme que cette liberté s’exerce dans le strict respect des lois et des principes éthiques qui fondent la crédibilité de la profession.
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En somme, la HAAC réitère son appel à un usage responsable des médias et des réseaux sociaux, invitant les professionnels à promouvoir un espace d’expression fondé sur la vérité, la tolérance et le respect mutuel.
Cette sortie de la HAAC vient quelques jours après celle du procureur de la république prêt le tribunal de grande instance de Lomé, Talaka Mawama rappelant les limites à ne pas franchir en ce qui concerne les publications sur les réseaux sociaux.
