C’est le moment des récoltes dans la région des Savanes (Extrême nord du Togo). On lit naturellement du sourire sur les lèvres des agriculteurs. Du moins ceux dont la moisson est bonne. Pour toucher du doigt les réalités chez ces cultivateurs, la rédaction de Togopost s’est transportée dans certaines localités de la commune de Tandjouaré 2 notamment Gbingbamone, Kpenboulk et Nano.
L’agriculture est sans nul doute la principale activité économique dans cette région du Togo. L’activité représente plus de 40% du PIB du Togo et emploie près de deux tiers de sa population active pour une superficie cultivable évaluée à 3,6 millions d’hectares selon les spécialistes.
La visite de Togopost chez les cultivateurs a permis concrètement de constater les réalités chez les paysans.
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Forte mobilisation des agriculteurs dès avril et mai…
Jouissant d’un climat tropical du type soudano-guinéen, la partie septentrionale du pays bénéficie d’une saison pluvieuse qui va d’Avril à Octobre avec un régime de croisière en juillet, août.
Les agriculteurs de la région des savanes se sont mobilisés, pour certains dès avril et pour d’autres à partir de Mai pour semer soit le mil, le maïs, le coton, le sésame, le haricot, le soja, etc…
Les agriculteurs, fiers des rendements obtenus…
Après avoir consacré plusieurs mois de travail acharné à l’entretien desdites cultures, l’heure est aux récoltes. Dans toutes les localités visitées, des femmes, des enfants et des hommes forment des groupes d’entraide agricole pour récolter les produits des membres sur les champs.
Interrogés sur les rendements agricoles de cette année comparativement à l’année précédente, les producteurs n’ont pas hésité à donner leur avis.
« J’ai récolté le maïs, l’arachide et le mil déjà. Cette année, nous rendons grâce à Dieu, le rendement n’est pas mal », a confié Mme Kandjime à Gbingbamone.
« Cette année, on a eu beaucoup de pluies. L’engrais aussi était disponible pour nous. Nous n’avons pas trop souffert cette année… La majorité de nos cultures ont réussi. Nous rendons infiniment grâce à Dieu et aux mânes de nos ancêtres », a lâché André Kombaté.
Ce résultat satisfaisant était prévisible dans la mesure où les précipitations étaient réparties plus ou moins de façon équitable et permanente sur l’ensemble de la région. C’est aussi grâce aux énormes investissements de l’Etat dans le secteur depuis quelques années. La disponibilité de l’engrais, la tenue des FoPAT sont des exemples concrets.
DOUMONE Kasan