Dans le cadre de son engagement en faveur de l’agroécologie durable, le Réseau National des Acteurs de l’Agroécologie au Togo (ReNAAT), avec l’appui de ses partenaires techniques et financiers Terre & Humanisme (T&H) et l’Agence Française de Développement (AFD), a procédé à une distribution de grillages et accessoires à vingt fermes réparties sur l’ensemble du territoire national. Cette opération s’est déroulée à Lomé, au cours de la semaine du 23 au 27 juin 2025.
Cette action s’inscrit dans la mise en œuvre du Projet d’Agroécologie pour la Souveraineté Alimentaire et l’Adaptation aux Changements Climatiques en Afrique de l’Ouest, Phase III (PASAAO 3), actuellement en cours dans les cinq régions du pays.
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L’objectif de cette initiative est de permettre aux exploitants bénéficiaires de clôturer leur superficie agricole, afin de sécuriser les cultures contre les intrusions animales et humaines, mais aussi de renforcer les bonnes pratiques agroécologiques. Au total, 20 hectares de terres agricoles seront désormais protégés.
Les bénéficiaires, sélectionnés à la suite d’un appel à candidatures lancé en 2024, sont des animateurs-trices endogènes engagés dans la production agroécologique. Chacun d’eux recevra un lot de matériel de clôture permettant de sécuriser 1 hectare, soit 400 mètres linéaires de périmètre.
Interrogé sur cette activité, le Coordinateur national de ReNAAT, M. Bokodjin Koami, a déclaré :
« La sécurisation des parcelles est une étape essentielle dans l’agroécologie. Elle permet non seulement de protéger les efforts des producteurs, mais aussi de créer un cadre propice à l’adoption de pratiques durables. Cette distribution est une réponse à un besoin concret exprimé sur le terrain. »
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Il a ajouté que le ReNAAT continuera d’appuyer et renforcer les capacités techniques et organisationnelles des fermes partenaires, toujours dans une logique de résilience, d’autonomie locale et de respect de l’environnement.
Cet appui contribuera aussi à l’assurance qualité des produits agroécologiques, à la protection contre la transhumance et à une meilleure capacité de production et de commercialisation, en particulier pour les femmes et jeunes impliqués dans le réseau.
DOUMONE Kasan
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