Au Togo, la lutte contre l’érosion côtière franchit une nouvelle étape avec le lancement d’un vaste chantier de protection du littoral entre Gbodjomé et Goumoukopé. D’un coût total de 33,48 milliards FCFA, ce projet s’inscrit dans le cadre du programme régional WACA ResIP, soutenu notamment par la Banque mondiale et l’Agence française de développement (AFD).
Prévu pour durer 18 mois, jusqu’en novembre 2026, le chantier prévoit la construction de 22 épis transversaux pour freiner la progression de la mer, ainsi qu’un important rechargement de sable plus de 865 000 m³ pour reconstituer les plages et restaurer les zones dégradées à Aného. Une plantation de 10 hectares de cocotiers est également prévue pour renforcer la stabilisation naturelle des côtes.
L’Entreprise Boskalis International pour exécuter le chantier
Le projet, confié à l’entreprise néerlandaise Boskalis International et supervisé par le bureau d’ingénierie allemand Inros Lackner, mobilisera plus d’un million de m³ de sable marin et 150 000 m³ de rochers, répartis sur six zones de stockage déjà indemnisées via un plan de réinstallation.
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Au-delà de l’infrastructure, le chantier intègre une dimension sociale et environnementale forte : gouvernance participative, suivi environnemental, et appui aux activités génératrices de revenus pour les communautés locales, en particulier les femmes et les jeunes.
Avec cette nouvelle phase, le Togo réaffirme sa volonté de faire du littoral un exemple d’adaptation durable face aux effets du changement climatique, combinant ingénierie moderne et solutions fondées sur la nature.
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