Au Togo, la nomination de Dodji Kokoroko comme ministre de l’environnement, des ressources forestières, de la protection côtière et du changement climatique semble donner une bouffée d’oxygène à la lutte contre le changement climatique. En effet, par un arrêté signé le lundi 20 octobre, il a officialisé la création d’une Cellule nationale de veille climatique. Elle se veut un outil stratégique pour anticiper et gérer les impacts liés aux dérèglements du climat.
Placée sous la tutelle directe du ministère en charge du changement climatique, cette cellule sera dirigée par un responsable climat.
Mission de la cellule de veille climatique
La mission principale de la cellule de veille climatique est d’assurer la surveillance, l’analyse et la diffusion des informations relatives aux phénomènes climatiques observés sur le territoire national. L’objectif est clair : renforcer la résilience du pays et fournir aux décideurs publics des données fiables pour une action efficace face aux défis environnementaux.
Concrètement, la cellule aura la charge de suivre la mise en œuvre des engagements du Togo au titre de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, de coordonner la participation du pays aux grandes rencontres internationales, et d’assurer la collecte et l’interprétation des données météorologiques, climatiques et environnementales issues des services techniques et des partenaires nationaux et étrangers.
Elle produira régulièrement des rapports de veille et d’alerte climatique, destinés à informer le gouvernement et les institutions concernées. Ces informations alimenteront la révision des politiques publiques, des stratégies nationales et des plans d’action visant à mieux adapter les communautés aux effets du réchauffement et à réduire les émissions de gaz à effet de serre.
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Cette initiative relance l’engagement du Togo dans la promotion d’une économie verte et la protection de son littoral. En dotant le pays d’un instrument de veille dédié, les autorités entendent mieux anticiper les risques climatiques et accompagner durablement les efforts d’adaptation au niveau national.
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