Le Togo a le potentiel de devenir un centre d’investissement clé dans la sous-région. C’est ce qui ressort d’un rapport de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED).
L’économie togolaise a connu une croissance annuelle moyenne de 5,2% entre 2012 et 2021 grâce aux efforts pour moderniser les infrastructures et améliorer l’environnement des affaires. Toutefois, la croissance économique ne s’est pas encore étendue aux zones rurales du pays.
Forte volonté politique
Les niveaux de pauvreté dans les zones rurales sont deux fois plus élevés que dans les zones urbaines. Les investissements étrangers directs ont également ralenti depuis 2016, le taux de croissance étant tombé à la moitié de la moyenne enregistrée entre 2012 et 2015.
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Cependant, le rapport souligne la forte volonté politique du pays d’améliorer l’environnement des affaires. Ce qui a conduit à l’adoption de nouvelles législations pour mieux réglementer le foncier, le travail, la fiscalité, l’administration douanière et les litiges commerciaux, ainsi qu’à la numérisation de nombreux services gouvernementaux pour les entreprises et les entrepreneurs.
Togo, une destination de choix dans la sous-région
Le gouvernement a également accéléré la mise en place de la première zone économique spéciale du pays pour promouvoir les investissements dans les activités industrielles. Le rapport de la CNUCED appelle à des réformes et à des politiques mieux adaptées aux préoccupations des entreprises, qu’elles soient étrangères ou locales. Et ceci pour aider le Togo à relancer les investissements étrangers directs, à stimuler la croissance à long terme et à atteindre ses objectifs de développement.
« Le gouvernement entend jouer pleinement son rôle dans le maintien d’un climat des affaires favorable aux investissements nationaux et étrangers, ainsi qu’à tous les éléments qui font du Togo une destination de choix dans la sous-région », a déclaré la ministre togolaise de la promotion des investissements, Rose Kayi Mivedor.
Steven Wilson