Togo : Yark veut sévir contre les faux médicaments vétérinaires

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Togo : Yark veut sévir contre les faux médicaments vétérinaires
Togo : Yark veut sévir contre les faux médicaments vétérinaires

Le gouvernement togolais monte au créneau pour assainir le circuit des médicaments vétérinaires. Face à la prolifération inquiétante de produits falsifiés et à la multiplication d’intervenants non agréés dans leur distribution, les autorités annoncent une série de contrôles surprises sur les marchés et dans les points de vente à travers le pays.

C’est le ministre d’État chargé des ressources animales et halieutiques, Yark Damehame, qui a sonné l’alerte ce mercredi 9 avril. “La commercialisation, la distribution et l’utilisation de ces produits sont exclusivement réservées aux professionnels agréés”, a-t-il martelé, appelant à la vigilance et à la rigueur.

Togo : Yark veut sévir contre les faux médicaments vétérinaires
Togo : Yark veut sévir contre les faux médicaments vétérinaires

Un risque sanitaire majeur

Derrière cette mesure se cache un enjeu de santé publique. Car si les médicaments vétérinaires contrefaits nuisent directement à la santé des animaux, ils représentent aussi un danger réel pour les consommateurs, à travers les produits d’élevage contaminés.

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En toile de fond, le gouvernement cherche à renforcer la sécurité sanitaire de la chaîne agroalimentaire et à préserver la vitalité du secteur de l’élevage, essentiel pour l’économie rurale et la sécurité alimentaire du pays.

Professionnels sous surveillance

Les éleveurs et vétérinaires sont donc formellement invités à s’approvisionner uniquement auprès des fournisseurs reconnus. Toute entorse à cette règle pourra faire l’objet de sanctions, alors que les autorités entendent mener “des contrôles inopinés, rigoureux et répétés”, selon les mots du ministre.

Togo : Yark veut sévir contre les faux médicaments vétérinaires
Togo : Yark veut sévir contre les faux médicaments vétérinaires

Ce n’est pas la première fois que les pouvoirs publics tirent la sonnette d’alarme. Des campagnes d’assainissement ont déjà été menées dans le passé, avec la destruction systématique de produits non conformes. Mais cette fois, l’opération s’annonce plus large, plus stricte et mieux coordonnée.

Vers un secteur plus sûr

L’enjeu est clair : restaurer la confiance dans les circuits de distribution, protéger les éleveurs, et éviter que le bétail ne devienne, à son insu, vecteur de problèmes sanitaires. Une mobilisation nécessaire à l’heure où la santé animale est plus que jamais liée à la santé humaine.

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