Conflit Russie-Ukraine : Le MMLK encore furieux contre les dirigeants Africains

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Le salaire mensuel annoncé est de 700 dollars au minimum, l’emploi semble stable, l’offre est alléchante, en plus, elle donne la possibilité de découvrir une culture étrangère. Ce sont en somme les arguments avancés par les recruteurs russes pour enrôler des Africains, surtout des étudiants et des jeunes filles pour alimenter l’effectif militaire Russe. Contre leur gré, ces jeunes sont plutôt déployés au front. Un phénomène qui déplore le Mouvement Martin Lutter King ( MMLK ) qui appelle les dirigeants à l’action.

C’est en effet, la nouvelle méthode de la Russie pour avoir l’effectif militaire nécessaire pour poursuivre la guerre contre l’Ukraine. Vendre de l’illusion à ces jeunes africains qui ne jurent que par un voyage en occident.

Attirés par cette perspective, plusieurs jeunes étudiants et femmes africaines ont accepté l’offre. C’est ainsi qu’ils se retrouvent dans la zone économique spéciale d’Alabuga, dans la république du Tatarstan. Mais une fois sur place, leurs espoirs se sont vite dissipés. Parmi eux, le jeune togolais. Dosseh Koulekpato. Ce dernier a passé du rêve médical à l’enfer du front.

Il réussira à s’échapper et à retrouver son pays natal. Son témoignage ne laisse personne indifférente.

Alerté sur le sujet par la famille de l’étudiant, le MMLK s’est tout de suite saisis du dossier en alertant à son tour les autorités togolaises.

« Le MMLK, c’est la voix des sans voix. Particulièrement, sur le cas de l’étudiant Dosseh Koulekpato, nous avons été alertés par sa famille. Puis après, on a interpellé la présidence de la République et le ministère des affaires étrangères. Et après, on se rend compte que de manière générale beaucoup d’étudiants africains vont en Russie pour des études parfois avec des bourses, mais comme c’est la période de guerre dans ce pays malheureusement, on les enrôle et envoyé sur le champ de guerre. Certains sont capturés et faits devenus des prisonniers », explique Pasteur Edoh Komi, premier responsable du mouvement.

Le cas du jeune Togolais Dosseh n’est qu’un parmi tant d’autres. Plusieurs autres africains sont dans cette situation que le MMLK appelle les dirigeants africains à redresser au plus vite.

« De manière générale, nous interpellons les dirigeants africains par rapport à cette situation en faisant des lobbyings, pour que ceux qui sont en détention puissent recouvrer la liberté et regagner leurs pays respectifs ou leur vie normale. Il faut que la diplomatie africaine puisse agir », a-t-il exhorté.

Rappelons que dans le cadre de cette guerre Russo-Ukrainienne, des femmes sont recrutées et envoyées de manière involontaire dans une usine de fabrication de drones à Alabuga. Un autre pan du problème à corriger.

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