Lomé : dimanche de panne sèche, le litre du carburant (Boudè) passe à 1000 F cfa

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À Lomé, la capitale togolaise, beaucoup ont été limités dans leur déplacement ce dimanche 17 septembre 2023. Et pour cause, pas de carburant pour rouler les véhicules. Le carburant s’est fait en effet rare dans la ville. Le trouver, devient un parcours de combattant.

Dans les rues et sur les routes, les véhicules sont frappés par la panne sèche. Les voitures se garent, quant aux conducteurs de motos, ceux qui peuvent pousser leur engin dans l’espoir de trouver de quoi tourner le moteur, s’y attellent.

Une pénurie généralisée ?

Un tour dans la ville, d’Adidogomé à Adéticopé en passant par Agoè, sur la trentaine de station-service observée par la rédaction de Togopost, seule deux disposent encore de ce précieux produit. Un grand silence règne dans presque toutes les stations. « Pas d’essence » peut-on lire sur de petits tableaux affichés dans les stations.

Et dans les deux stations où le produit est encore disponible, se procurer du carburant, c’est la croix et la bannière. L’affluence est au top. Chacun se bat pour l’avoir.

Bon marché pour les vendeurs de Boudè ( carburant frelaté )

Chose curieuse, les vendeurs de carburant frelaté communément appelé « Boudè » aussi sont devenus rares. Ils n’abondent pas le long des routes comme d’habitude. Certes, leurs installations sont là, mais ne disposent pas de produit.

La situation fait l’affaire donc de quelques-uns chez qui on peut encore trouver l’essence. Ces derniers refont le prix. Un vendeur chez qui l’équipe de Togo post s’est procuré le carburant à Togblé (quartier situé Nord-Est de Lomé), dans sa balade, vend le litre du carburant à 1000 Francs CFA. De 700 francs, le prix est passé à 1000 Francs, mais ce prix ne décourage guère les conducteurs de moto ou voiture qui affluent vers lui.

S’agit-il d’une vraie pénurie ou d’une petite rupture ? Jusqu’alors aucune réaction officielle pour expliquer la situation. Beaucoup continuent de trimballer ou de pousser leurs engins dans les rues à la recherche du carburant. L’on imagine la désolation demain lundi, jour de travail, si d’ici là, la situation n’est pas redressée.  

Stan AZIATO

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