Dans une lettre adressée au ministre des Sports et des loisirs, la ligue de football des savanes dénonce l’injustice exacerbée de la Fédération Togolaise de Football (FTF) face aux équipes de la région des savanes. L’information est rendue publique dans l’après-midi du Samedi 3 février 2024 à travers une lettre ouverte.
En clair, la ligue de football des savanes se dit être oubliée et délaissée dans la gestion de la chose footballistique dans la région des savanes. Ils veulent donc leur implication dans les affaires.
L’injustice selon la ligue de football des savanes
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Cette injustice selon la ligue se définit par les éléments suivants : Aucune décision prise par la FTF n’a jamais tenu compte des réalités de la savane, aucun ressortissants de la savane ne fait partie du comité exécutif de la FTF, les arbitres, les commissaires et autres acteurs de matchs ne font qu’environ 1% des ressortissants de la savane, les championnats D1 et D2 s’arrêtent a Kara et le bureau exécutif ne fait aucun effort pour étendre ce championnat a toutes les région du Togo, etc…
La ligue dénonce également le fait que la FTF ait exigé depuis un certain moment de jouer les matchs sur les terrains répondant aux normes internationales, sachant très bien que la région des savanes n’a aucun terrain de ce genre. Par conséquent, les équipes de la savane sont contraints de disputer leurs matchs à domicile sur les terrains d’autrui contre des sommes exorbitantes qu’ils doivent verser avant d’avoir accès à l’infrastructure ; sans compter les risques de voyage et les dépenses liées à l’hébergement des joueurs.
Pour mettre fin à cette injustice, la ligue de football des savanes et toutes ces équipes demandent la rénovation et le gazonnement d’au moins deux stades aux normes FIFA dans la région des Savanes, la cooptation des ressortissants des savanes parmi le personnel technique du moment que ce personnel est nommé et ne subit aucune évaluation. Aussi, la ligue souhaite la cooptation de plus d’arbitres, de commissaires de matchs et autres pour superviser les compétitions nationales.
Un gros boulot attend donc Guy Kossi Akpovy, réélu seulement samedi 3 février comme Président à la tête de la FTF.
DOUMONE Kasan