C’est sur ces 26, 27 et 28 juin 2025 que des acteurs prévoient de manifester dans les rues de Lomé et d’autres villes contre le pouvoir de Faure Gnassingbé. À la veille de ces trois jours de mobilisation, le gouvernement, par la voix du ministre de la Fonction publique Gilbert Bawara, rappelle l’illégalité de la manifestation et met en garde.
Cette déclaration a été faite lors d’un entretien accordé à la chaîne New World TV, le mardi 24 juin 2025. Comme à son habitude, le ministre s’est montré ferme sur les principes.
Selon lui, le gouvernement n’a reçu aucune notification de manifestation de la part des organisateurs, alors que la loi exige une déclaration préalable au moins cinq jours avant l’événement. Pour lui, cette manifestation prévue par des influenceurs, avec le soutien de certains acteurs politiques, constitue un acte de désordre.
« Si l’autorité n’a pas été saisie, il s’agit de manifestations illégales. L’État ne se laissera pas faire », a-t-il affirmé, tout en appelant à privilégier le dialogue et la conciliation.
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« Nous sommes dans une phase où il s’agit de mettre pleinement en œuvre cette Constitution, de la pratiquer. Et s’il devait apparaître des insuffisances ou des manquements, nous pouvons y remédier ensemble. S’il y a des ajustements ou des améliorations à apporter, faisons-le. Que des concitoyens estiment que la hausse des prix de l’électricité n’a pas été suffisamment expliquée, que des jeunes soient confrontés à la précarité et au chômage et demandent de meilleures conditions pour la création d’emplois, cela peut être compris. Mais si nous choisissons de créer le désordre et de nous affronter les uns les autres, en quoi cela permettrait-il de résoudre les problèmes ? », s’interroge le ministre Bawara.
Outre la question des manifestations, il a également évoqué l’affaire Aamron ainsi que les récentes prises de position de l’ancienne ministre Mme Gnakadè.
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