IA/Création et Journalisme : Sigma corporation pose le débat

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Intelligence artificielle/Création et Journalisme : Sigma corporation pose le débat
TABLE RONDE " Ma Team"

L’Intelligence Artificielle ou AI menace-t-elle le métier de création et du journalisme ? Sigma Corporation a posé le débat ce jeudi 20 avril 2023 à son siège à Lomé. C’était lors de la 4ème saison de sa traditionnelle table ronde dénommée « Ma Team ». Une occasion pour les acteurs du monde de création et des médias de soulever les avantages et les inconvénients de l’Intelligence Artificielle.

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Panel

Cette conférence, relayée en direct sur la page Facebook de l’agence de communication Sigma Corporation, a vu la participation des acteurs du monde digital, de la création, des médias et des étudiants. Elle était axée sur la problématique selon laquelle : « L’intelligence Artificielle (AI) : danger ou opportunité pour le métier de création et de journalisme ? » L’assistance a été entretenue par quatre panélistes notamment Mory Touré, journaliste et promoteur de web radio au Mali, Lamine Ba, Journaliste pour Musique in Africa, Samuel Nja Kwa, journaliste photographe et Monsieur Balogou, journaliste béninois.

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Assistance

L’Intelligence Artificielle et sa révolution

L’IA, ce système informatique qui a la capacité de générer du contenu artistique, journalistique, etc… avec un rendu, presque similaire aux œuvres humaines fait craindre plus d’un. C’est en fait, une révolution qui pointe son nez dans le monde. Il débarque aujourd’hui dans tous les domaines. Et pour certains, il y aura des métiers qui risquent de disparaître, tandis que pour d’autres, l’IA contribuera à gagner certes, mais n’arrivera pas à produire avec la même sensibilité comme pour l’humain.

« L’IA pour moi, c’est une valeur ajoutée à l’intelligence de l’Homme. Une très avancée technologique », a signifié Mory Touré. L’outil, aujourd’hui, est capable de générer des œuvres en un temps record et au même moment, multiplier la rentabilité en un temps record. La révolution est arrivée à un moment où l’IA occasionnera la disparition de certains postes. « C’est possible que l’IA nuise à la crédibilité des médias, mais il faut dire qu’elle est un atout que les médias devront utiliser pour minimiser leur temps de travail. L’IA permettra d’avoir un article bien rédigé, le publier et le partager sur les réseaux sociaux quand il s’agit de média en ligne. Et par là, elle élimine le poste d’éditeur », a indiqué Monsieur Balogou tout en signifiant que l’Intelligence Artificielle ne peut pas aller à l’imprimerie quand il s’agit de la presse papier.

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Photo de famille des panelistes

De la nécessité de légiférer pour minimiser les risques

Si les Occidentaux peuvent pleinement tirer profit de cet outil, cela n’est forcément pas le cas pour l’Afrique qui a beaucoup plus son énergie tournée vers le développement. Le continent arrivera-t-il à tirer son épingle du jeu ? À en croire les différents panélistes, pour y arriver, l’Afrique doit déjà se mettre au même diapason que les autres en allant tôt à l’école de ce nouveau système informatique.

Également, disent-ils, les Etats doivent déjà légiférer afin de le contrôler et surtout minimiser ses inconvénients nuisibles.

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Phase de question réponse

« Que ceux qui sont à la base de cet outil puissent mettre des garde-fous. Soyons avant-gardistes, sinon l’outil va bouffer l’homme qui l’a créé », a averti Mory Touré. Et à Monsieur Balogou de renchérir, « Il faut que nos Etats permettent au jeune de se faire former, de maîtriser tous les contours ».

Pour Mory Touré, même si l’IA ne peut pas produire des œuvres avec la sensibilité comme chez l’homme, il donne de satisfaction à ce pourquoi on lui fait appel et dans ce sens, il suggère qu’on « fabrique une intelligence artificielle pour remplacer les ministres en Afrique ».

Stan AZIATO

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