L’Assemblée nationale togolaise a accueilli, le lundi 24 mars à Lomé, une journée de réflexion consacrée à la place des femmes dans la vie publique. Organisé par l’Association des femmes de l’administration parlementaire (AFAP) et le Caucus des femmes parlementaires, cet événement s’inscrivait dans le cadre de la célébration en différé de la Journée internationale des droits des femmes.

Les discussions, structurées autour de deux communications, ont réuni parlementaires et personnels administratifs pour faire le point sur les avancées réalisées, identifier les freins persistants et explorer de nouvelles perspectives en faveur d’une meilleure représentativité féminine dans les instances de décision.
« Quand une femme a une responsabilité, les résultats suivent »
À l’Assemblée nationale, la dynamique d’inclusion progresse. Aujourd’hui, 17 femmes siègent au Parlement, représentant 19 % des élus, tandis que l’administration parlementaire compte 42 femmes, dont plus de la moitié occupent des postes à responsabilités.

Présent lors des échanges, le Président de l’Assemblée nationale, Kodjo Adedze, a insisté sur la nécessité d’une évaluation continue des efforts entrepris : « Lorsqu’une responsabilité est confiée à une femme, les résultats suivent avec efficacité. Je voudrais nous exhorter à faire de chaque célébration du 8 mars une occasion d’évaluation. Il nous faut, chaque année, mesurer avec rigueur de manière qualitative et quantitative les retombées de notre engagement pour les droits des femmes ».
Cette rencontre a ainsi permis de réaffirmer la volonté des acteurs politiques et institutionnels d’œuvrer pour une participation accrue des femmes à la gestion des affaires publiques, un levier essentiel pour une gouvernance plus inclusive et équitable.