Le panafricanisme, un idéal pour l’Afrique et un mouvement de progrès politique, économique et social, a marqué l’histoire contemporaine. Cependant, il ne signifie pas un rejet de l’Occident, mais plutôt une réappropriation des valeurs africaines.
Dans un contexte international sans précédent, le Togo, en partenariat avec l’Union africaine, a proposé d’organiser le 9e Congrès Panafricain à Lomé en 2024. Cette initiative trouve sa logique dans l’engagement constant du Togo en faveur du mouvement panafricain.
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Le 9e Congrès Panafricain : Une initiative togolaise pour l’unité africaine
Ce lundi 22 mai 2023, une cérémonie officielle s’est tenue dans la capitale togolaise en présence de représentants de toute l’Afrique et du Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, pour détailler les préparatifs de cet événement historique. Fidèle à son histoire, le Togo est un fervent défenseur de l’unité africaine et de la coopération entre les États du continent.
Avec le choix de Lomé comme lieu du congrès, le Togo souhaite réaffirmer son engagement envers le panafricanisme et offrir une plateforme pour la convergence des idées et des actions.Le dernier congrès panafricain en 2014 en Afrique du Sud a été fortement contesté, et une réunion concurrente s’est tenue l’année suivante à Accra, au Ghana, ouverte aux pays arabes situés en Afrique.
Le congrès de Johannesburg avait tenté de pointer du doigt la responsabilité de l’esclavage sur les pays arabes et européens. Robert Dussey, ministre des Affaires étrangères, a pour ambition de réunir les deux courants en 2024 à Lomé, favorisant ainsi un dialogue ouvert et constructif pour promouvoir l’unité et l’émancipation de l’Afrique.
Steven Wilson
