Dans le huis clos du tribunal militaire de Lomé, un procès exceptionnel s’est ouvert, plongeant le Togo dans une tension palpable. Au banc des accusés se trouve le Général Abalo Kadangha, ancien chef d’État-major général des Forces armées togolaises (FAT), et plusieurs militaires, tous impliqués présumément dans l’assassinat du courageux Colonel Toussaint Bitala Madjoulba en mai 2020.
Ce procès, attendu depuis longtemps, pourrait faire basculer l’histoire du Togo, mettant en lumière des vérités cachées et potentiellement déstabilisantes pour le pays.
Lire aussi: Togo :Fabre interpelle Faure dans une nouvelle lettre
Contexte de l’Affaire
L’accusation pèse lourdement sur le Général Abalo Kadangha et ses co-accusés, avec des chefs d’inculpation graves tels que complicité d’assassinat, complicité d’entrave au bon fonctionnement de la justice et complot contre la sécurité intérieure de l’État. Cette affaire, désormais connue sous le nom d’”Affaire ministère public contre Songuine Yendoukoa et autres”, est le reflet d’une époque trouble dans l’histoire togolaise.
Procès sur l’affaire Colonel Madjoulba, Enjeux Majeurs
Ce procès, initialement prévu pour le 23 octobre 2023, promet de révéler les sombres circonstances entourant la mort du Colonel Bitala Madjoulba. Il soulève également des questions profondes sur les auteurs et les commanditaires de ce crime odieux. À seulement quatre jours de l’ouverture du procès, un tragique événement a frappé : le 19 octobre, la femme de Toussaint Madjoulba est décédée, ignorant jusqu’à son dernier souffle les responsables de la mort de son mari.
Le regard des togolais est rivé sur l’issue de ce procès. Au-delà de la justice individuelle, cette affaire pourrait avoir un impact majeur sur la stabilité politique et la confiance envers le système judiciaire au Togo. La quête de la vérité est un élément essentiel pour le pays, un pas vers la justice et la réconciliation nationale.
Togopost