Conformément à l’arrêté interministériel N°031/MCIDSPPCL/MEF/MAPAH du 17 juillet 2020 portant sur la déclaration préalable d’importation et de commercialisation des produits sensibles au Togo, l’importation de ces produits est désormais conditionnée à l’obtention d’un certificat préalable.
Cette mesure émane du ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation Locale. Elle vise principalement à réguler les opérations des acteurs économiques.
Quels sont ces produits sensibles ?
Les produits sensibles sont ceux jugés cruciaux pour la sécurité alimentaire et le développement rural, nécessitant une compétitivité accrue.
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« Les importateurs des produits suivants sont tenus de se conformer à cette exigence : animaux vivants, poissons vivants, juvéniles de poissons, bières, boissons gazeuses et énergisantes, farine de blé, fer à béton, huile végétale, ciment, klinker, denrées alimentaires, eaux minérales, produits carnés, colorants, riz, sachets plastiques, tissus imprimés, tôles et tubes PVC », a déclaré Mme Kayi Mivédor Sambiani, Ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation Locale, dans un communiqué officiel en date du 9 juillet 2024.
Ces produits doivent obligatoirement être certifiés pour traverser les frontières togolaises sous peine de saisie, et les contrevenants seront sanctionnés conformément à la loi en vigueur.
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La ministre invite ainsi la population à signaler toute importation frauduleuse ou pratique commerciale anormale au numéro vert 8585, accessible tous les jours, ou à contacter la Direction du Commerce Intérieur et de la Concurrence, Place des Martyrs, aux numéros (00228) 22212025/22212971.
Une décision à saluer
Cette décision est sans aucun doute bénéfique pour la population. Elle contribuera à sécuriser et contrôler les produits importés au Togo, permettant de savoir quels produits sont présents dans le pays et dans quelles conditions, afin de protéger la population contre les produits volés et les produits périmés qui peuvent nuire à la santé des Togolais. Les opérateurs économiques et la population doivent prendre cette décision très au sérieux, car leur bien-être en dépend.
Maïmouna Hassan