Faure Essozimna Gnassingbé, Président du Conseil du Togo, est à Washington ce jeudi 4 décembre pour assister à un moment très attendu : la signature officielle d’un accord de paix entre la République démocratique du Congo et le Rwanda.
La rencontre, organisée à l’initiative du président américain Donald Trump, s’inscrit pleinement dans la mission de médiation confiée au dirigeant togolais par l’Union africaine.
Depuis qu’il a été mandaté par l’UA, Faure Gnassingbé s’est imposé comme l’un des artisans les plus actifs dans la recherche d’une solution durable aux tensions persistantes dans l’Est de la RDC. Multipliant consultations et discussions avec toutes les parties concernées, il a œuvré pour maintenir un fil de dialogue constant et encourager une sortie de crise pensée par et pour le continent.
L’accord qui sera paraphé à Washington par Paul Kagame et Félix Antoine Tshisekedi représente une étape cruciale dans un processus de stabilisation engagé depuis plusieurs années. Si l’Afrique porte cette dynamique, elle s’appuie aussi sur l’implication déterminante de partenaires internationaux tels que les États-Unis, le Qatar ou encore la France, qui ont travaillé sur différents fronts pour rapprocher les positions des deux pays voisins.
Cet engagement international s’était déjà illustré fin octobre à Paris, lors d’une conférence dédiée à la paix et au développement dans la région, coorganisée par la France et le Togo. L’événement visait à renforcer la solidarité internationale autour d’une issue pacifique et durable au conflit.
La cérémonie de Washington vient donc consolider ce long travail diplomatique et ouvre une fenêtre d’espoir pour la région des Grands Lacs. Elle met également en lumière le rôle grandissant du Togo sur la scène africaine, où il se positionne désormais comme un médiateur crédible et engagé.











