Le troisième sommet de l’Africa Financial Industry Summit (AFIS) est ouvert ce mercredi 15 novembre à Lomé. Les travaux ont été lancés à travers une cérémonie présidée par le Chef de l’Etat Faure Gnassingbé.
Durant deux jours, le sommet regroupera 1000 leaders de l’industrie financière, banquiers, assureurs, fintechs, opérateurs de marchés de capitaux et de mobile money, décideurs politiques et régulateurs venus d’Afrique et du monde entier dans la capitale togolaise.
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Améliorer l’essor financier de l’Afrique
AFIS, cette initiative de Jeune Afrique, sera une aubaine pour les grands noms de la finance africaine de débattre autour des enjeux majeurs du secteur : attirer les investissements locaux, assurer la libre circulation des capitaux et l’harmonisation des régulations, retenir les talents cruciaux.
Le programme des deux jours se décline en une trentaine de sessions qui aborderont les principales tendances du secteur.
On note comme thématiques, entre autres, le marché commun, les réglementations, la gestion du risque de change, la tokenisation des actifs africains, la réforme économique mondiale et l’impact de l’intelligence artificielle sur le secteur financier.
Au rang des intervenants, on remarquera Segio Pimenta, vice¬-président de la SFI pour l’Afrique, de Jean Claude Kassi Brou, des ministres de l’Économie, comme le Béninois Romuald Wadagni et le Nigérian Wale Edun, Serge Ekué de la Banque ouest-africaine de développement, Delphine Lombard pour Proparco…
Pour le Président Togolais, Faure Gnassingbé, arriver à assurer un meilleur financement en Afrique, c’est une manière prendre contrôle du récit africain.
« Nous ne pouvons reprendre le contrôle du récit africain sans une action concertée. Je considère qu’il est crucial pour l’Afrique de regagner collectivement la maîtrise de son narratif. C’est dans cette perspective que le Togo s’engage le plus longtemps dans la construction et la concrétisation de l’unité panafricaine », a indiqué le Chef de l’Etat dans son discours.
Stan Aziato