Au Togo, la prolifération des centres de santé ces dernières années suscite des inquiétudes grandissantes. Certains de ces établissements de soins opèrent illégalement, exposant ainsi la santé des patients à des risques considérables.
Pour remédier à cette situation, la Direction préfectorale de la santé d’Agoè-Nyivé a lancé une campagne de supervision, de contrôle et de sensibilisation dans les établissements privés.
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Les centres de santé clandestins, un danger
L’objectif principal de cette opération est d’informer les personnes impliquées dans ces activités clandestines que la loi togolaise les interdit formellement. Il est également essentiel de sensibiliser la population aux risques encourus en fréquentant de tels établissements de santé non autorisés.
La Directrice préfectorale de la santé d’Agoè-Nyivé, Docteur Tchilalou Tagba épse Péléi, a souligné l’importance cruciale de cette initiative.
Selon le Code de la Santé Publique du Togo, les centres de santé clandestins n’ont plus le droit d’exister légalement. Ils ne sont pas autorisés à former des praticiens de la santé ni à fournir des prestations médicales tant qu’ils n’ont pas régularisé leur situation officiellement.
Fermeture imminente des centres non conformes
Cette campagne de supervision a déjà mis en évidence que plusieurs centres de santé dans la région d’Agoè-Nyivé sont menacés de fermeture immédiate. Il leur est demandé de se conformer aux exigences légales en vigueur. L’opération a débuté le 24 juillet et se poursuivra dans toutes les communes de la Préfecture d’Agoè-Nyivé.
Des missions de surveillance continueront également d’être menées sur le terrain pour assurer le respect des lois en matière de santé.
La campagne de supervision, de contrôle et de sensibilisation lancée par la Direction préfectorale de la santé d’Agoè-Nyivé est une initiative essentielle pour protéger la santé des patients et faire respecter les lois en matière de santé au Togo.