Au Togo, le besoin en produits sanguins reste critique, malgré les campagnes régulières de sensibilisation. Le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme et appelle à une mobilisation massive des citoyens pour sauver des vies.
Objectif affiché : collecter 52 000 poches de sang d’ici la fin de l’année 2025. Ce chiffre, bien que conséquent, est indispensable pour assurer une couverture suffisante des besoins dans les établissements de santé du pays.
L’an dernier, plus de 70 000 poches ont été recueillies, mais cela n’a pas suffi à répondre à toutes les demandes. Le taux de besoins non satisfaits s’est élevé à 16,19 %, représentant environ 16 000 produits sanguins non disponibles pour les patients qui en avaient pourtant un besoin vital.
« Sans les donneurs, nous ne pourrons pas atteindre nos objectifs. Il est urgent de créer ensemble une culture du don de sang », a souligné Fétéké Lochina, directeur du CNTS, à la veille de la Journée mondiale du don de sang, célébrée chaque 14 juin.
Donner son sang, un acte simple mais vital
Le processus de don reste accessible à une large partie de la population : il suffit d’être âgé de 18 à 60 ans, d’être en bonne santé et de peser au moins 50 kg. Un geste qui ne prend que quelques minutes, mais qui peut faire toute la différence pour un accidenté, une femme en couche ou un malade souffrant de pathologies nécessitant des transfusions régulières.
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Alors que la Journée mondiale du don de sang met cette année encore l’accent sur le rôle essentiel des donneurs volontaires, le CNTS espère voir une vague de solidarité traverser le pays et inverser la tendance.
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