La paix, la sécurité, la cohésion sociale et le vivre ensemble sont entre autres les notions qui réunissent depuis lundi 19 août 2024 les journalistes et les acteurs de la société civile de la région des savanes et de la Kara. Il s’agit d’un atelier de formation qui prend fin ce mercredi 21 Août.
La cérémonie d’ouverture de l’atelier a connu la présence du Colonel-préfet de la Kozah, Bakali Hèmou Badibawou, du représentant de l’ambassade des États-Unis au Togo, Ronny Ahyi et des Consultants formateurs.
Ils sont plus d’une vingtaine de journalistes et des acteurs de la société civile de la région des savanes et de la Kara à être désignés afin de prendre part à cet atelier de renforcement des capacités organisé par Hotsi communication avec l’appui financier de l’ambassade des États-Unis au Togo.
Trois jours de travail en faveur de la cohésion sociale
Durant les trois jours de formation, les participants sont outillés sur les thématiques comme : la cohésion sociale et le vivre-ensemble, le rôle des OSC et des médias dans la cohésion sociale, la prévention de l’extrémisme violent, comment reconnaître et lutter contre les fakes news, le processus de radicalisation, l’éducation aux médias et la technique de plaidoyer.
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A la cérémonie d’ouverture officielle de l’atelier le lundi 19 août dernier le préfet de la Kozah a convié les journalistes a toujours faire preuve de professionnalisme dans le traitement et la diffusion des informations.
« Permettez-moi de vous demander de jouer au mieux votre rôle dans la collecte, l’analyse, le traitement des données dont vous avez accès afin de mettre a la disposition des populations à la base les bonnes informations, les informations utiles et nécessaires, hors du sensationnel et hors d’autres considérations…», a-t-il déclaré tout en les exhortant à une écoute attentive afin de mieux assimiler le contenu des modules.
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Il a également évoqué la question du traitement des informations avant toute diffusion.
« Avec un sujet très sensible que vous connaissez déjà, vous pouvez contribuer à bien faire ou à mal faire. Mais pour la circonstance, je pense que vous êtes tous animés par le souci de bien faire pour apporter une réponse positive à la question…», a-t-il ajouté.
Rappelons que cette formation est une parmi tant d’autres qui vient une fois de plus rappeler la mission des journalistes et des acteurs de la société civile en période de crise.
DOUMONE Kasan