Les résultats provisoires des élections municipales de 2025, publiés ce 21 juillet par la CENI, révèlent une large victoire du parti au pouvoir. L’Union pour la République (UNIR) rafle 1 150 des 1 527 sièges en jeu, consolidant ainsi sa mainmise sur l’ensemble des institutions locales, après avoir déjà conquis le Parlement et les conseils régionaux.
Face à ce raz-de-marée, l’opposition traditionnelle accuse le coup. L’ANC de Jean-Pierre Fabre ne décroche que 51 sièges, tandis que l’UFC, en perte de vitesse depuis son alliance avec le pouvoir en 2010, se contente de 38 élus.
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L’ADDI, plus dynamique ces dernières années, obtient 34 sièges et se positionne comme l’une des principales forces d’opposition structurées.
TOVIA, le nouveau qui bouscule…
Mais la surprise de ce scrutin vient de TOVIA (Togolais, viens, agir), mouvement indépendant lancé par Joseph Gomado, ancien ministre et ex-cadre de l’ANC. Avec 24 sièges, ce regroupement citoyen devance plusieurs formations historiques et confirme une aspiration populaire au renouvellement. Sa percée, portée notamment par des jeunes et des électeurs urbains, témoigne d’un désir de rupture avec les appareils politiques traditionnels.
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En attendant la validation finale par la Cour suprême, ces résultats traduisent à la fois la solidité de l’ancrage d’UNIR et l’émergence de nouvelles dynamiques citoyennes. Si l’opposition reste morcelée, la montée de mouvements indépendants pourrait rebattre les cartes dans les années à venir.
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