La journée internationale de la femme africaine est commémorée chaque 31 juillet. Cette journée offre aux femmes d’Afrique et particulièrement celles du Togo, un cadre d’échanges avec les autorités sur les contraintes liées à leur bien-être et au développement du continent.
Le 12 septembre, les femmes du canton de Tanmongue et ses environs ont commémoré en différé cette journée dans la cour de l’église catholique de Yembour. Étaient de la partie, les personnalités telles que l’honorable Binoinin Kpanimie, le secrétaire général de la commune Tandjouaré 1, le Chef canton de Tanmongue et quelques cadres de la préfecture.
Mieux comprendre l’émancipation
Cette journée au Togo est placée sous le thème « Le savoir faire et le potentiel des femmes au service de la paix et le potentiel des femmes au service de la paix en vue d’accélérer la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine ». En s’appuyant sur ce thème, les intervenants ont sensibilisé les participants afin de permettre une bonne compréhension des notions d’émancipation et de la cohabitation apaisée entre les réfugiés et les familles d’accueils, gage d’un développement durable et harmonieux.
« Chaque femme a le devoir de respecter son mari et toute personne de sa communauté. Nous avons nos droits certes, mais faisons nos devoirs d’abord. Nous avons aussi le devoir de bien accueillir les réfugiés, car ils ont été contraints de quitter leurs localités…« , a lâché Yamone Palabé, présidente du comité préfectoral.
Les femmes ont droit, mais…
« Vous devez comprendre que la notion d’émancipation ne vous donne pas droit de manquer de respect à vos maris. Vous devez écouter vos maris et privilégier le dialogue pendant les moments de crise. Les actions du Chef de l’Etat en matière de la promotion de la femme sont énormes. Aujourd’hui, nous avons des femmes qui sont responsables des institutions. Vous aussi, vous pouvez y arriver. Éduquez surtout bien vos enfants et orientez les vers des domaines professionnels afin qu’ils puissent vous aider dans le futur… » à laissé entendre l’honorable Binoinin Kpanime.
En ce qui concerne la question des déplacés, le député ajoute : « vous devez être des promotions de la paix, les déplacés qui sont avec nous sont aussi des être humains comme nous, ils ont besoin de nous. Le gouvernement fait sa part déjà, mais vous devez apporter votre contribution en les acceptant chez vous après avoir signalé leur présence aux autorités locales…«
Notons que c’est sous des mélodies et des denses traditionnelles variées et modernes que la manifestation a pris fin.
DOUMONE Kasan
