Togo : la CCI-Togo s’engage à améliorer les inventions des jeunes

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CCI-Togo

la CCI-Togo s’engage à améliorer les inventions des jeunes

Au Togo, les jeunes inventeurs des écoles et Université verront désormais leurs produits être améliorés, ceci, grâce à la Chambre du Commerce et d’Inductrice du Togo (CCI-Togo). Une convention de partenariat a été signée à cet effet mardi 7 février 2023 à Lomé avec les ministères des enseignements primaires, secondaires et des études supérieures

L’ambition pour la CCI-Togo, est de permettre aux jeunes inventeurs de facilement écouler leurs œuvres sur le marché. Jusqu’ici, les inventeurs sont laissés à eux même et leurs chefs d’œuvre ne sont pas commercialisés, ce qui ne profite donc pas à eux même ni au pays. La CCI-Togo veut donc changer les donnes.

« Si vous ne produisez pas, si vous ne transformez pas, vous aurez du mal à vous développer. Il faut qu’on casse ce cercle vicieux pour rentrer dans un cercle vertueux permettant à nos jeunes d’être encouragés, financés et de finalement transformer en produits marchands tout ce qu’ils sont en train de faire aujourd’hui dans leurs coins. Si nous le faisons, nous sommes convaincus que d’autres jeunes seront motivés pour en faire plus et d’avantage » a laissé entendre la Présidente de la CCI-Togo.

Diagnostiquer les inventions

La convention va se dérouler sur trois ans. Les différentes parties signataires auront à identifier les inventions afin de permettre aux jeunes inventeurs de se faire connaître par la CCI-Togo. Il s’agira concrètement pour elles, de diagnostiquer les chefs d’œuvres afin de trouver les innovations à leur apporter pour les rendre commercialisables au plan national et international.

Le privé a un rôle à jouer

Pour le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Majesté Ihou Wateba, l’invention ne se vend pas quand c’est rudimentaire, il faut donc la polir. Et pour ça, selon lui, les entreprises doivent mettre la main la pâte.

« Les jeunes inventeurs n’ont pas les moyens, raison pour laquelle, il faut que ceux qui ont les moyens, les entreprises, les privés s’y intéressent pour financer le polissage ou l’amélioration des œuvres afin de les rendre commercialisables », expliqué Prof Ihou Wateba.

Stan A.

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