Les rideaux sont tombés sur la 30ᵉ édition du Tour cycliste international du Togo, le samedi 24 mai 2025. Au moins sept (7) pays ont pris part à cette édition. Au terme des neuf étapes disputées, c’est le Mali qui sort grand gagnant avec le maillot jaune. Le Togo, pays organisateur, termine tristement bredouille.
De Kabou à Lomé, le spectacle était plus ou moins au rendez-vous. Le Tour a réuni des cyclistes venus de France, du Burkina Faso, de Côte d’Ivoire, du Ghana, du Bénin, du Mali et du Togo.
La dernière étape, entre Djagblé et Lomé, a été remportée par le Burkinabè Ilboudo Soumaïla. Sur l’ensemble du Tour, c’est le Mali qui s’impose au classement général en raflant les deux premières places.
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Sur le podium final, on retrouve à la première place Diarra Sidiki, suivi de son coéquipier Diamoutene Tiemoko, puis de Saturnin Yaméogo (Burkina Faso) à la troisième place.
« Le début du Tour a été très difficile pour nous. L’une des difficultés a été la blessure de notre capitaine. Malgré cela, j’ai pu obtenir le maillot jaune. La fin a été heureuse pour nous. Le Tour a été un succès pour l’équipe malienne », a indiqué Sidiki, cité par Euronews.
Le Togo, absent malgré sa présence
Pour cette 30ᵉ édition du Tour cycliste international du Togo, les coureurs togolais étaient bel et bien présents, mais totalement absents des résultats. Le Togo ne figure ni sur le podium ni dans une quelconque distinction particulière, relançant le débat sur l’état du cyclisme national. Tout porte à croire qu’une fois encore, le pays a organisé le Tour pour ses invités.
À quand le réveil ? Pour certains analystes, la prestation des coureurs togolais reflète les limites organisationnelles de la Fédération togolaise de cyclisme.
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« L’organisation de ce Tour doit être véritablement repensée. D’abord, la communication autour de l’événement était défaillante. On se souvient de l’engouement que suscitait le Tour dans les villes du Togo à l’époque de Francis Ducreux. Cette année, il n’y a eu aucun enthousiasme. Pire, nous n’avons rien gagné. Un Tour que nous organisons chez nous, et nous ne sommes même pas capables de remporter une étape ? C’est déplorable que cela se répète chaque année. Et ce n’est pas surprenant, quand on compare les vélos des coureurs togolais à ceux des visiteurs, on comprend tout de suite », a déploré un journaliste togolais interrogé par Togopost.
Clairement, le cyclisme togolais a besoin d’une refonte en profondeur.
Stan AZIATO
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